Mise à jour d’un article initialement paru en avril 2018.
Son apport
Quand Raymond Domenech fait appel à lui en mai 2006 pour l’intégrer à la liste des 23, Ribéry est le plus jeune joueur du groupe (23 ans tout de même) et sa trajectoire fait irrésistiblement penser à celle de Papin vingt ans plus tôt. Les deux hommes sont nés à Boulogne-sur-Mer et ont connu un début de carrière étrange avant de rejoindre l’OM. Papin est passé par le FC Bruges, Ribéry par Galatasaray. Ils ont également tous deux joué plus tard pour le Bayern Munich.
Autres points communs : ils ont tous deux joué une Coupe du monde dans la foulée de leurs débuts internationaux, même si Papin a très vite perdu sa place de titulaire au terme du premier tour (remplacé par Rocheteau), alors que Ribéry s’est approprié le poste de Wiltord et ne l’a plus lâché de la compétition, hormis lors du second match contre la Corée du Sud. Et leurs tempéraments, naturels et casse-cou, sont également très proches.
Enfin, les deux ont servi de trait d’union entre deux générations majeures. Papin a fait ses débuts internationaux juste avant la dernière phase finale de Michel Platini (qui mettra un terme à sa carrière un an plus tard) et a quitté les Bleus début 1995, cinq mois après l’arrivée de Zinédine Zidane. Ribéry a lui joué ses dix premiers matchs en compagnie du même Zidane, qui l’avait pris sous son aile, et a terminé sa carrière en équipe de France le jour-même où commençait celle d’Antoine Griezmann, en mars 2014.
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Lire l’article Génération 9 : les années Ribéry (2006-2014)
La comparaison s’arrête là. Si Papin était un pur buteur (30 buts en 54 sélections), Ribéry avait le profil de dynamiteur de défenses, redoutable dans le jeu court et remarquable passeur (17 passes décisives pour 16 buts inscrits, dont 4 pénalties). Et si le premier n’avait qu’un seul poste, le 9, le second a joué d’abord à droite, puis à gauche, jouant plus ou moins le rôle de meneur de jeu une fois Zidane sorti de scène.
De plus, la carrière internationale de celui qu’on surnommait Scarface n’a rien eu de linéaire, ni même de progressive. Démarrée sur les chapeaux de roue (tourne), elle stagne puis décline jusqu’à toucher le fond en 2010 en Afrique du Sud, où le Boulonnais fait à peu près n’importe quoi (à sa décharge, il n’est pas le seul). Puis elle remonte lentement avec Laurent Blanc et atteint un pic en 2013, l’année où Ribéry participe grandement à la qualification des Bleus pour le Brésil (sauf lors des barrages face à l’Ukraine, où il est en dedans) et rayonne en club avec le Bayern, au point d’espérer être nommé Ballon d’Or. Mais des douleurs persistantes au dos au printemps 2014 le font renoncer à sa troisième Coupe du monde, puis à l’équipe de France.
Ribéry au classement des joueurs
Tout comme certains de ses partenaires entre 1986 et 2014, son parcours international s’est arrêté juste après la 80e sélection, entre Evra et Malouda. En nombre de victoires, il est très en dessous de Djorkaeff et Pirès (une dizaine de moins) et se situe plutôt au niveau de Manuel Amoros (42 victoires contre 41, soit environ un match gagné sur deux). Il a été chassé du top 20 par Matuidi, Varane et Pogba.
Clas. | Joueur | Sel | Tps jeu | G | N | P | Abs. | Densité | Année | Ordre |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
19 | Manuel Amoros | 82 | 7170 | 41 | 26 | 15 | 14 | 85% | 1982 | 653 |
20 | Youri Djorkaeff | 82 | 5376 | 52 | 20 | 10 | 26 | 76% | 1993 | 730 |
21 | Patrice Evra | 81 | 6766 | 47 | 20 | 14 | 84 | 49% | 2004 | 802 |
22 | Franck Ribéry | 81 | 5710 | 42 | 22 | 17 | 26 | 76% | 2006 | 811 |
23 | Florent Malouda | 80 | 5436 | 48 | 19 | 13 | 21 | 79% | 2004 | 807 |
24 | Robert Pirès | 79 | 4175 | 54 | 16 | 9 | 32 | 71% | 1996 | 746 |
25 | Maxime Bossis | 76 | 6744 | 43 | 15 | 18 | 17 | 82% | 1976 | 607 |
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Ribéry au classement des buteurs
Juste derrière le duo Piantoni-Kopa, Ribéry est encore dans le top 20 avec 16 buts, grâce notamment à ses quatre pénalties transformés. Dépassé depuis longtemps par Kylian Mbappé, il n’est menacé à court terme que par Paul Pogba (11 buts), mais il n’est pas certain que le champion du monde 2018, qui tourne à 0,12 but/match, le rejoigne un jour. Et derrière Pogba, c’est le vide : Varane et Coman ont inscrit 5 buts et Dembélé 4.
# | Joueur | Buts | Sél | b/m | CF | Pe | 2 | 3+ | tmps jeu | mn/but |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
17 | Jean Baratte | 19 | 32 | 0,59 | 0 | 3 | 4 | 0 | 2807 | 148 |
18 | Roger Piantoni | 18 | 37 | 0,49 | 1 | 0 | 1 | 0 | 3169 | 176 |
19 | Raymond Kopa | 18 | 45 | 0,40 | 0 | 6 | 3 | 0 | 3991 | 222 |
20 | Franck Ribéry | 16 | 81 | 0,20 | 0 | 4 | 1 | 0 | 5710 | 357 |
21 | Laurent Blanc | 16 | 97 | 0,16 | 0 | 0 | 1 | 0 | 8227 | 514 |
22 | Eugène Maës | 15 | 11 | 1,36 | 0 | 0 | 1 | 2 | 990 | 66 |
23 | Hervé Revelli | 15 | 30 | 0,50 | 0 | 0 | 1 | 2 | 2526 | 168 |
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Son équipe préférentielle
En huit ans de carrière et 81 matchs joués, il a croisé… 81 partenaires. Sur les dix qui composent son équipe préférentielle, seuls quatre ont participé à plus de la moitié des rencontres : Malouda, Benzema, Abidal et Lloris. C’est un mélange entre les vice-champions du monde 2006 et les participants au désastre de Knysna quatre ans plus tard, hormis Benzema qui n’était dans le groupe ni en 2006, ni en 2010.
Ses sélectionneurs
Lancé en mai 2006 par Raymond Domenech, c’est avec lui que Ribéry aura fait la plus grande partie de sa carrière en nombre de matchs joués (48 en 4 ans). Il en a gagné exactement la moitié, et perdu beaucoup, notamment lors des phases finales 2008 et 2010 (quatre défaites sur six matchs joués). Il disputera quasiment le même nombre de parties avec Blanc (16) qu’avec Deschamps (17), connaissant un regain d’efficacité au cours de ses deux dernières années.
Son premier match : 27 mai 2006, France-Mexique
Pour sa centième sélection, Zidane fait ses adieux au Stade de France. Le reste est anecdotique et l’idole de tout un peuple a déjà quitté le terrain quand, à la 74e minute, Franck Ribéry remplace David Trezeguet. L’attaquant marseillais a un gros quart d’heure devant lui pour montrer ce qu’il sait faire, sans pression particulière puisqu’il est déjà retenu dans la liste des 23 depuis le 14 mai. Il ne tardera pas à se montrer indispensable, puisque Raymond Domenech le titularisera dès le premier match des Bleus contre la Suisse (0-0). Il faudra attendre le huitième de finale face à l’Espagne pour que Franckie sorte le grand jeu en inscrivant son premier but en Bleu.
Son match référence : 16 octobre 2012, Espagne-France
Ce soir-là, dans le stade Vicente-Calderon, les Bleus de Didier Deschamps jouent gros dans la course à la qualification pour la Coupe du monde au Brésil. Ils sortent d’une inquiétante défaite à domicile contre le Japon quatre jours plus tôt et affrontent l’équipe qui a tout raflé depuis quatre ans. La première mi-temps confirme les craintes, avec un but rapide de Sergio Ramos, puis une grosse frayeur sur un pénalty de Fabregas sorti par Lloris et une double occasion signée Pedro et Fabregas. Après la pause, Ribéry, bien aidé par un Matuidi jaillissant et les entrants Valbuena et Sissoko, sonne la révolte française avec une grosse occasion à l’heure de jeu.
Et c’est encore lui qui, au bout du bout du temps additionnel, trouve la tête de Giroud au point de pénalty pour l’égalisation française (1-1). Ce ne sera pas suffisant pour éviter les barrages un an plus tard, mais, après trois défaites d’affilée contre la Roja, c’est un premier pas vers la rédemption.
Son dernier match : 5 mars 2014, France-Pays-Bas
A trois mois de la Coupe du monde au Brésil, la présence de Ribéry dans la liste de Deschamps n’est même pas un sujet de discussion. Quant à Antoine Griezmann, il fait ses grands débuts ce soir-là contre les Pays-Bas, des débuts assez timorés. Aligné comme titulaire, il sort à la 68e, cinq minutes après l’entrée de Ribéry à la place de Valbuena. Ces trois cents secondes seront les seules passées ensemble en sélection par les deux hommes. Mais comme on ne le sait pas encore, on parlera beaucoup plus du premier but de Matuidi en équipe de France, dans son style désarticulé.
Et après ?
Sa carrière en club est meilleure que celle en sélection. Avec le Bayern, il a gagné tout ce qui était possible, et pas qu’un peu : neuf fois champion d’Allemagne entre 2008 et 2019, six Coupes nationales, 4 Supercoupes et le triplé continental en 2013 avec la Ligue des Champions, la Supercoupe d’Europe et la Coupe du monde des clubs. Ses trois saisons italiennes à la Fiorentina et à Salernitana n’auront évidemment pas la même saveur, mais entre 36 et 39 ans, il ne fallait quand même plus trop en demander.
Tous ses matchs
Dans ce tableau que vous pouvez trier colonne par colonne, la colonne « où » indique si les matches ont lieu à domicile (D), à l’extérieur (E) ou sur terrain neutre (N) ; les adversaires en bleu représentent les victoires, en gris les nuls et en rouge les défaites ; « bm » indique les buts marqués ; « tps » désigne le temps de jeu pour chaque match, l’astérisque avant la durée signale une entrée en jeu en tant que remplaçant. Enfin, « sel » indique le sélectionneur : « DD » pour Didier Deschamps, « LB » pour Laurent Blanc et « RD » pour Raymond Domenech.
# | date | genre | où | adversaire | res. | bm | tps | sel |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
81 | 05/03/2014 | Amical | D | Pays-Bas | 2-0 | 0 | *28 | DD |
80 | 19/11/2013 | qCM | D | Ukraine | 3-0 | 0 | 90 | DD |
79 | 15/11/2013 | qCM | E | Ukraine | 0-2 | 0 | 90 | DD |
78 | 15/10/2013 | qCM | D | Finlande | 3-0 | 1 | 90 | DD |
77 | 11/10/2013 | Amical | D | Australie | 6-0 | 1 | 62 | DD |
76 | 10/09/2013 | qCM | E | Biélorussie | 4-2 | 2 | 80 | DD |
75 | 06/09/2013 | qCM | E | Géorgie | 0-0 | 0 | 90 | DD |
74 | 14/08/2013 | Amical | E | Belgique | 0-0 | 0 | 90 | DD |
73 | 26/03/2013 | qCM | D | Espagne | 0-1 | 0 | 90 | DD |
72 | 22/03/2013 | qCM | D | Géorgie | 3-1 | 1 | 77 | DD |
71 | 06/02/2013 | Amical | D | Allemagne | 1-2 | 0 | 90 | DD |
70 | 14/11/2012 | Amical | E | Italie | 2-1 | 0 | 63 | DD |
69 | 16/10/2012 | qCM | E | Espagne | 1-1 | 0 | 90 | DD |
68 | 12/10/2012 | Amical | D | Japon | 0-1 | 0 | *22 | DD |
67 | 11/09/2012 | qCM | D | Biélorussie | 3-1 | 1 | 89 | DD |
66 | 07/09/2012 | qCM | E | Finlande | 1-0 | 0 | 89 | DD |
65 | 15/08/2012 | Amical | D | Uruguay | 0-0 | 0 | 90 | DD |
64 | 23/06/2012 | Euro | N | Espagne | 0-2 | 0 | 90 | LB |
63 | 19/06/2012 | Euro | N | Suède | 0-2 | 0 | 90 | LB |
62 | 15/06/2012 | Euro | N | Ukraine | 2-0 | 0 | 90 | LB |
61 | 11/06/2012 | Euro | N | Angleterre | 1-1 | 0 | 90 | LB |
60 | 05/06/2012 | Amical | D | Estonie | 4-0 | 1 | 65 | LB |
59 | 31/05/2012 | Amical | D | Serbie | 2-0 | 1 | 61 | LB |
58 | 27/05/2012 | Amical | D | Islande | 3-2 | 1 | *16 | LB |
57 | 29/02/2012 | Amical | E | Allemagne | 2-1 | 0 | 45 | LB |
56 | 15/11/2011 | Amical | D | Belgique | 0-0 | 0 | 72 | LB |
55 | 11/11/2011 | Amical | D | Etats-Unis | 1-0 | 0 | 64 | LB |
54 | 06/09/2011 | qEuro | E | Roumanie | 0-0 | 0 | 90 | LB |
53 | 02/09/2011 | qEuro | E | Albanie | 2-1 | 0 | 90 | LB |
52 | 06/06/2011 | Amical | E | Ukraine | 4-1 | 0 | *25 | LB |
51 | 03/06/2011 | qEuro | E | Biélorussie | 1-1 | 0 | 90 | LB |
50 | 29/03/2011 | Amical | D | Croatie | 0-0 | 0 | *30 | LB |
49 | 25/03/2011 | qEuro | E | Luxembourg | 2-0 | 0 | 90 | LB |
48 | 22/06/2010 | CM | N | Afrique du sud | 1-2 | 0 | 90 | RD |
47 | 17/06/2010 | CM | N | Mexique | 0-2 | 0 | 90 | RD |
46 | 11/06/2010 | CM | N | Uruguay | 0-0 | 0 | 90 | RD |
45 | 04/06/2010 | Amical | D | Chine | 0-1 | 0 | 62 | RD |
44 | 30/05/2010 | Amical | E | Tunisie | 1-1 | 0 | 45 | RD |
43 | 26/05/2010 | Amical | D | Costa Rica | 2-1 | 0 | 84 | RD |
42 | 03/03/2010 | Amical | D | Espagne | 0-2 | 0 | 74 | RD |
41 | 09/09/2009 | qCM | E | Serbie | 1-1 | 0 | *13 | RD |
40 | 05/09/2009 | qCM | D | Roumanie | 1-1 | 0 | *33 | RD |
39 | 12/08/2009 | qCM | E | Féroé | 1-0 | 0 | *25 | RD |
38 | 05/06/2009 | Amical | D | Turquie | 1-0 | 0 | *31 | RD |
37 | 02/06/2009 | Amical | D | Nigéria | 0-1 | 0 | 70 | RD |
36 | 01/04/2009 | qCM | D | Lituanie | 1-0 | 1 | 90 | RD |
35 | 28/03/2009 | qCM | E | Lituanie | 1-0 | 1 | 90 | RD |
34 | 11/02/2009 | Amical | D | Argentine | 0-2 | 0 | 90 | RD |
33 | 19/11/2008 | Amical | D | Uruguay | 0-0 | 0 | 58 | RD |
32 | 14/10/2008 | Amical | D | Tunisie | 3-1 | 0 | 45 | RD |
31 | 11/10/2008 | qCM | E | Roumanie | 2-2 | 1 | 89 | RD |
30 | 17/06/2008 | Euro | N | Italie | 0-2 | 0 | 10 | RD |
29 | 13/06/2008 | Euro | N | Pays-Bas | 1-4 | 0 | 90 | RD |
28 | 09/06/2008 | Euro | N | Roumanie | 0-0 | 0 | 90 | RD |
27 | 03/06/2008 | Amical | D | Colombie | 1-0 | 1 | 76 | RD |
26 | 31/05/2008 | Amical | D | Paraguay | 0-0 | 0 | 45 | RD |
25 | 26/03/2008 | Amical | D | Angleterre | 1-0 | 1 | 90 | RD |
24 | 21/11/2007 | qEuro | E | Ukraine | 2-2 | 0 | 89 | RD |
23 | 17/10/2007 | qEuro | D | Lituanie | 2-0 | 0 | 90 | RD |
22 | 13/10/2007 | qEuro | E | Féroé | 6-0 | 0 | 62 | RD |
21 | 12/09/2007 | qEuro | D | Ecosse | 0-1 | 0 | 90 | RD |
20 | 08/09/2007 | qEuro | E | Italie | 0-0 | 0 | 87 | RD |
19 | 22/08/2007 | Amical | E | Slovaquie | 1-0 | 0 | 73 | RD |
18 | 06/06/2007 | qEuro | D | Géorgie | 1-0 | 0 | 89 | RD |
17 | 02/06/2007 | qEuro | D | Ukraine | 2-0 | 1 | 90 | RD |
16 | 07/02/2007 | Amical | D | Argentine | 0-1 | 0 | 90 | RD |
15 | 11/10/2006 | qEuro | D | Féroé | 5-0 | 0 | 90 | RD |
14 | 07/10/2006 | qEuro | E | Ecosse | 0-1 | 0 | 74 | RD |
13 | 06/09/2006 | qEuro | D | Italie | 3-1 | 0 | 88 | RD |
12 | 02/09/2006 | qEuro | E | Géorgie | 3-0 | 0 | 69 | RD |
11 | 16/08/2006 | Amical | E | Bosnie | 2-1 | 0 | 69 | RD |
10 | 09/07/2006 | CM | N | Italie | 1-1 | 0 | 100 | RD |
9 | 05/07/2006 | CM | N | Portugal | 1-0 | 0 | 72 | RD |
8 | 01/07/2006 | CM | N | Brésil | 1-0 | 0 | 77 | RD |
7 | 27/06/2006 | CM | N | Espagne | 3-1 | 1 | 90 | RD |
6 | 23/06/2006 | CM | N | Togo | 2-0 | 0 | 77 | RD |
5 | 18/06/2006 | CM | N | Corée du Sud | 1-1 | 0 | *30 | RD |
4 | 13/06/2006 | CM | N | Suisse | 0-0 | 0 | 70 | RD |
3 | 07/06/2006 | Amical | D | Chine | 3-1 | 0 | *15 | RD |
2 | 31/05/2006 | Amical | D | Danemark | 2-0 | 0 | *24 | RD |
1 | 27/05/2006 | Amical | D | Mexique | 1-0 | 0 | *17 | RD |