Mise à jour d’un article initialement paru en mai 2018.
De quel poids pèsent les remplaçants en phase finale de Coupe du monde ?
Jusqu’en 1958, les remplacements ne sont pas autorisés en compétition. Après la Coupe du monde en Suède, il est possible de remplacé un joueur uniquement s’il se blesse en première mi-temps. Il faudra attendre 1967 pour que le sélectionneur puisse faire un changement par match sans condition en compétition, puis deux en 1976 et trois en 1995.
56 matchs et 149 remplacements depuis 1978
Comme en 1966 l’équipe de France n’a pas fait appel à des remplaçants lors de la Coupe du monde en Angleterre, et qu’elle n’était pas qualifiée pour les éditions 1970 et 1974, mon étude va porter sur les phases finales disputées depuis 1978. En rappelant qu’à partir de 1998, trois remplacements sont autorisés, qu’ils concernent les gardiens ou les joueurs de champ.
Lors des 56 matchs de Coupe du monde joués par les Bleus depuis 48 ans, 149 remplacements ont été effectués en cours de match, concernant 66 remplaçants, alors que côté titulaires on en compte 61.
Les remplaçants les plus fréquents sont Olivier Nabil Fekir et David Trezeguet (6 fois), Thierry Henry, Sylvain Wiltord, Sidney Govou, Marcus Thuram et Kingsley Coman (5), Alain Boghossian, Christophe Dugarry, Steven Nzonzi, Olivier Giroud et Youssouf Fofana (4), René Girard, Christian Lopez, Jean-Marc Ferreri, Djibril Cissé, Louis Saha, Corentin Tolisso et Ousmane Dembélé (3).
Les titulaires les plus souvent remplacés sont Olivier Giroud (9 fois), Ousmane Dembélé et Antoine Griezmann (8), Thierry Henry (6), Dominique Rocheteau, Sylvain Wiltord, Franck Ribéry, Florent Malouda (5), Blaise Matuidi, Stéphane Guivarc’h, Youri Djorkaeff, Matthieu Valbuena (4), Kylian Mbappé, Bernard Lacombe, Alain Giresse, Emmanuel Petit, Christian Karembeu, Patrick Vieira, Mamadou Sakho et Raphaël Varane (3).
40 changements à des postes différents
Sur ces 149 changements, 27% ne sont pas du poste pour poste, même si parfois il est compliqué de déterminer si un joueur est plutôt un milieu offensif ou un attaquant, comme Ribéry, Malouda ou Wiltord en 2006 par exemple.
Il y a eu 40 changements de ce type, dont 4 concernent un défenseur remplaçant un milieu, 13 un milieu entrant à la place d’un attaquant et 24, le cas le plus fréquent, où c’est un attaquant qui a suppléé un milieu.
En 2022, la quasi totalité des 28 changements ont été du poste pour poste. On peut seulement considérer que les entrées de Dembélé pour Guendouzi et de Griezmann pour Fofana contre la Tunisie ont donné un visage plus offensif aux Bleus, alors qu’à l’inverse, celle de Fofana pour Griezmann face au Danemark a permis de renforcer le milieu de terrain.
Remplaçants buteurs, remplaçants passeurs
On a tous en tête l’exemple du coaching parfait de Roger Lemerre le 1er juillet 2000 à Rotterdam, en finale de l’Euro contre l’Italie : en remplaçant Dugarry, Djorkaeff et Lizarazu par Trezeguet, Wiltord et Pirès, le sélectionneur avait permis aux Bleus de renverser la table dans le temps additionnel (déviation de la tête de Trezeguet, but de Wiltord) et en prolongations (centre en retrait de Pirès, but de Trezeguet). Impossible de faire mieux !
En Coupe du monde, pareil coup de poker n’est jamais arrivé. Des remplaçants buteurs, il y en a eu, mais très peu : 5 en 56 matchs (depuis 1978). Et quatre l’ont été au premier tour : Dominique Rocheteau en 1986 à Leon contre la Hongrie, Christophe Dugarry à Marseille contre l’Afrique du Sud et David Trezeguet à Saint-Denis face à l’Arabie Saoudite, tous deux en 1998, et enfin Florent Malouda en 2010 à Bloemfontein contre l’Afrique du Sud.
Rocheteau et Dugarry, les plus rapides
Le plus rapide à avoir marqué après être entré en jeu est Randal Kolo Muani face au Maroc en décembre 2022. Entré à la 78e minute, il a marqué le deuxième but français moins d’une minute plus tard, très exactement 44 secondes. Il a fait mieux que Dominique Rocheteau en juin 1986 contre la Hongrie. Il remplace Papin à la 61e et offre une passe décisive à Tigana au bout d’une minute et 47 secondes. 22 minutes plus tard, sur un dégagement de Bats et une offrande de Platini, il tacle et marque le but du 3-0.
Un seul autre remplaçant s’est montré aussi décisif, en tant que buteur et passeur : c’est Christophe Dugarry en juin 1998 face à l’Afrique du Sud. Entré à la 26e à la place de Guivarc’h blessé, il commence par rater une énorme occasion sur une ouverture de Zidane, puis il ouvre le score sur corner de la tête à la 34e et il sera à l’origine du dernier but du match, sur un corner qu’il frappera pour Henry (90e).
Didier Six avait mis 5 minutes pour offrir un but à Dominique Rocheteau en 1982, et Yannick Stopyra 9 pour remettre le ballon à Papin contre le Canada en 1986. Enfin, Patrick Vieira était rentré depuis un quart d’heure quand, sur un contre emmené par Christophe Dugarry (lui aussi remplaçant), il avait servi Emmanuel Petit pour le but du 3-0 face au Brésil en 1998.
Cinq tirs au but réussis, deux manqués
On mentionnera quand même cinq remplaçants ayant inscrit un tir au but en Coupe du monde : Bruno Bellone en 1986 contre le Brésil, David Trezeguet et Thierry Henry en 1998 face à l’Italie (à vingt ans, il fallait du courage), Sylvain Wiltord en 2006, toujours contre l’Italie et Randal Kolo Muani en 2022 contre l’Argentine. David Trezeguet avait fracassé le sien sous la barre de Buffon, mais le ballon n’avait pas franchi la ligne. Quant à Kingsley Coman, il a vu son tir repoussé par Emiliano Fernandez contre l’Argentine en 2022.
Les passes décisives ont été deux fois plus nombreuses. On en recense dix délivrées par des remplaçants, y compris dans des matchs à élimination directe ou au second tour, comme Didier Six en 1982 contre l’Irlande du Nord, Max Bossis en 1986 face à la Belgique, Patrick Vieira contre le Brésil en 1998, Sidney Govou face à l’Espagne en 2006 et Marcus Thuram deux fois en 2022, contre la Pologne et l’Argentine. Au premier tour, on retrouve en 1986 Yannick Stopyra contre le Canada en 1986 et Dominique Rocheteau face à la Hongrie et en 1998 Christophe Dugarry (Afrique du Sud) et Youri Djorkaeff (Arabie Saoudite).
Et 2014 ? Rien. En cinq matchs et 14 changements effectués, Didier Deschamps n’a vu aucun remplaçant marquer ou faire marquer. Ce phénomène s’est d’ailleurs reproduit à la Coupe du monde 2018, où les changements ont tous eu pour objectif (hormis contre le Danemark au premier tour) la conservation d’un résultat acquis. En 2022, où les changements ont été beaucoup plus nombreux (28 en 7 rencontres, donc 4 en moyenne par match, avec un maximum à 7 contre l’Argentine, et un minimum à 1 face à l’Angleterre), un seul a été directement décisif, celui de Kolo Muani à la place de Dembélé contre le Maroc. Et deux autres donc indirectement, quand Marcus Thuram a pris la place d’Olivier Giroud pour offrir deux passes décisives à Kylian Mbappé contre la Pologne et l’Argentine.
Les cinquième et sixième quarts d’heure
Comme je l’ai montré dans mon histoire des remplaçants, c’est dans les deux derniers quarts d’heure du temps réglementaire que l’essentiel des remplacements a lieu. En phase finale mondiale, ils sont beaucoup plus concentrés sur cette période que sur l’ensemble des matchs. Ce qui est normal, car les rencontres amicales génèrent beaucoup de changements dès la mi-temps.
En compétition, et notamment lors des matchs à élimination directe qui peuvent aller en prolongations, les sélectionneurs sont beaucoup plus prudents. La pérennisation de la règle des cinq remplaçants instaurée en 2020 a pourtant permis à Didier Deschamps de procéder à trois remplaçants pendant les prolongations contre l’Argentine, alors qu’il avait déjà fait quatre changements en cours de match. En effet, il avait droit à un sixième remplaçant avec la prolongation, et un septième dans le cadre du protocole commotion appliqué à Rabiot.
Le tableau des remplaçants en Coupe du monde
[ T1 : premier tour ; T2 : second tour ; 3P : finale pour la troisième place ; FI : finale ; tab : tirs au but. Si l’un d’eux est transformé par un remplaçant, il est signalé par la minute 130.
remplaçant | mn entrée | adversaire | remplacé | année | niveau | but | passe | tab |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Berdoll | 75 | Italie | Lacombe | 1978 | T1 | |||
Rouyer | 76 | Italie | Six | 1978 | T1 | |||
Baratelli | 55 | Argentine | Demanes | 1978 | T1 | |||
Platini | 46 | Hongrie | Papi | 1978 | T1 | |||
Six | 75 | Hongrie | Rocheteau | 1978 | T1 | |||
Six | 71 | Angleterre | Rocheteau | 1982 | T1 | |||
Tigana | 74 | Angleterre | Larios | 1982 | T1 | |||
Lopez | 59 | Koweït | Janvion | 1982 | T1 | |||
Girard | 81 | Koweït | Platini | 1982 | T1 | |||
Couriol | 70 | Tchécoslovaquie | Lacombe | 1982 | T1 | |||
Girard | 88 | Tchécoslovaquie | Soler | 1982 | T1 | |||
Rocheteau | 15 | Autriche | Lacombe | 1982 | T2 | |||
Girard | 85 | Autriche | Genghini | 1982 | T2 | |||
Six | 63 | Irlande du Nord | Soler | 1982 | T2 | 68 | ||
Couriol | 83 | Irlande du Nord | Rocheteau | 1982 | T2 | |||
Battiston | 50 | RFA | Genghini | 1982 | 1/2 | |||
Lopez | 60 | RFA | Battiston | 1982 | 1/2 | |||
Lopez | 66 | Pologne | Janvion | 1982 | 3P | |||
Six | 83 | Pologne | Tigana | 1982 | 3P | |||
Stopyra | 70 | Canada | Rocheteau | 1986 | T1 | 79 | ||
Bellone | 75 | URSS | Papin | 1986 | T1 | |||
Vercruysse | 81 | URSS | Giresse | 1986 | T1 | |||
Rocheteau | 61 | Hongrie | Papin | 1986 | T1 | 84 | 62 | |
Ferreri | 68 | Hongrie | Stopyra | 1986 | T1 | |||
Tusseau | 73 | Italie | Fernandez | 1986 | 1/8 | |||
Ferreri | 85 | Italie | Platini | 1986 | 1/8 | |||
Ferreri | 87 | Brésil | Giresse | 1986 | 1/4 | |||
Bellone | 99 | Brésil | Rocheteau | 1986 | 1/4 | 130 | ||
Xuereb | 66 | RFA | Bellone | 1986 | 1/2 | |||
Vercruysse | 72 | RFA | Giresse | 1986 | 1/2 | |||
Bossis | 55 | Belgique | Le Roux | 1986 | 3P | 104 | ||
Tusseau | 83 | Belgique | Tigana | 1986 | 3P | |||
Dugarry | 26 | Afrique du Sud | Guivarc’h | 1998 | T1 | 34 | 90 | |
Boghossian | 72 | Afrique du Sud | Petit | 1998 | T1 | |||
Trezeguet | 82 | Afrique du Sud | Djorkaeff | 1998 | T1 | |||
Trezeguet | 30 | Arabie Saoudite | Dugarry | 1998 | T1 | 68 | ||
Djorkaeff | 58 | Arabie Saoudite | Diomède | 1998 | T1 | 85 | ||
Pirès | 77 | Arabie Saoudite | Henry | 1998 | T1 | |||
Boghossian | 64 | Danemark | Petit | 1998 | T1 | |||
Henry | 71 | Danemark | Pirès | 1998 | T1 | |||
Guivarc’h | 85 | Danemark | Trezeguet | 1998 | T1 | |||
Pirès | 65 | Paraguay | Henry | 1998 | 1/8 | |||
Boghossian | 70 | Paraguay | Petit | 1998 | 1/8 | |||
Guivarc’h | 77 | Paraguay | Diomède | 1998 | 1/8 | |||
Trezeguet | 65 | Italie | Guivarc’h | 1998 | 1/4 | 130 | ||
Henry | 65 | Italie | Karembeu | 1998 | 1/4 | 130 | ||
Henry | 31 | Croatie | Karembeu | 1998 | 1/2 | |||
Trezeguet | 69 | Croatie | Guivarc’h | 1998 | 1/2 | |||
Lebœuf | 76 | Croatie | Djorkaeff | 1998 | 1/2 | |||
Boghossian | 57 | Brésil | Karembeu | 1998 | FI | |||
Dugarry | 66 | Brésil | Guivarc’h | 1998 | FI | |||
Vieira | 75 | Brésil | Djorkaeff | 1998 | FI | 90 | ||
Dugarry | 60 | Sénégal | Djorkaeff | 2002 | T1 | |||
Cissé | 81 | Sénégal | Wiltord | 2002 | T1 | |||
Candela | 16 | Uruguay | Lebœuf | 2002 | T1 | |||
Cissé | 81 | Uruguay | Trezeguet | 2002 | T1 | |||
Dugarry | 90 | Uruguay | Wiltord | 2002 | T1 | |||
Cissé | 54 | Danemark | Dugarry | 2002 | T1 | |||
Micoud | 71 | Danemark | Vieira | 2002 | T1 | |||
Djorkaeff | 83 | Danemark | Wiltord | 2002 | T1 | |||
Saha | 70 | Suisse | Ribéry | 2006 | T1 | |||
Dhorasoo | 84 | Suisse | Wiltord | 2006 | T1 | |||
Ribéry | 60 | Corée du Sud | Wiltord | 2006 | T1 | |||
Dhorasoo | 88 | Corée du Sud | Malouda | 2006 | T1 | |||
Trezeguet | 90 | Corée du Sud | Zidane | 2006 | T1 | |||
Wiltord | 74 | Togo | Malouda | 2006 | T1 | |||
Govou | 77 | Togo | Ribéry | 2006 | T1 | |||
Diarra | 81 | Togo | Vieira | 2006 | T1 | |||
Govou | 74 | Espagne | Malouda | 2006 | 1/8 | 90 | ||
Wiltord | 87 | Espagne | Henry | 2006 | 1/8 | |||
Govou | 77 | Brésil | Ribéry | 2006 | 1/4 | |||
Wiltord | 81 | Brésil | Malouda | 2006 | 1/4 | |||
Saha | 85 | Brésil | Henry | 2006 | 1/4 | |||
Wiltord | 69 | Portugal | Malouda | 2006 | 1/2 | |||
Govou | 72 | Portugal | Ribéry | 2006 | 1/2 | |||
Saha | 85 | Portugal | Henry | 2006 | 1/2 | |||
Diarra | 55 | Italie | Vieira | 2006 | FI | |||
Trezeguet | 100 | Italie | Ribéry | 2006 | FI | |||
Wiltord | 107 | Italie | Henry | 2006 | FI | 130 | ||
Henry | 72 | Uruguay | Anelka | 2010 | T1 | |||
Malouda | 75 | Uruguay | Gourcuff | 2010 | T1 | |||
Gignac | 85 | Uruguay | Govou | 2010 | T1 | |||
Gignac | 46 | Mexique | Anelka | 2010 | T1 | |||
Valbuena | 69 | Mexique | Govou | 2010 | T1 | |||
Malouda | 46 | Afrique du Sud | Gignac | 2010 | T1 | 70 | ||
Henry | 55 | Afrique du Sud | Cissé | 2010 | T1 | |||
Govou | 82 | Afrique du Sud | Diarra | 2010 | T1 | |||
Sissoko | 57 | Honduras | Pogba | 2014 | T1 | |||
Mavuba | 65 | Honduras | Cabaye | 2014 | T1 | |||
Giroud | 78 | Honduras | Valbuena | 2014 | T1 | |||
Pogba | 63 | Suisse | Giroud | 2014 | T1 | |||
Koscielny | 66 | Suisse | Sakho | 2014 | T1 | |||
Griezmann | 82 | Suisse | Valbuena | 2014 | T1 | |||
Varane | 61 | Equateur | Sakho | 2014 | T1 | |||
Giroud | 67 | Equateur | Matuidi | 2014 | T1 | |||
Rémy | 79 | Equateur | Griezmann | 2014 | T1 | |||
Griezmann | 62 | Nigéria | Giroud | 2014 | 1/8 | |||
Sissoko | 90 | Nigéria | Valbuena | 2014 | 1/8 | |||
Koscielny | 72 | Allemagne | Sakho | 2014 | 1/4 | |||
Rémy | 73 | Allemagne | Cabaye | 2014 | 1/4 | |||
Giroud | 85 | Allemagne | Valbuena | 2014 | 1/4 | |||
Giroud | 70 | Australie | Griezmann | 2018 | T1 | |||
Fekir | 70 | Australie | Dembélé | 2018 | T1 | |||
Matuidi | 78 | Australie | Tolisso | 2018 | T1 | |||
Dembélé | 75 | Pérou | Mbappé | 2018 | T1 | |||
Fekir | 80 | Pérou | Griezmann | 2018 | T1 | |||
Nzonzi | 89 | Pérou | Pogba | 2018 | T1 | |||
B.Mendy | 50 | Danemark | L.Hernandez | 2018 | T1 | |||
Fekir | 69 | Danemark | Griezmann | 2018 | T1 | |||
Mbappé | 78 | Danemark | Dembélé | 2018 | T1 | |||
Tolisso | 75 | Argentine | Matuidi | 2018 | 1/8 | |||
Fekir | 83 | Argentine | Griezmann | 2018 | 1/8 | |||
Thauvin | 88 | Argentine | Mbappé | 2018 | 1/8 | |||
Nzonzi | 80 | Uruguay | Tolisso | 2018 | 1/4 | |||
Dembélé | 88 | Uruguay | Mbappé | 2018 | 1/4 | |||
Fekir | 89 | Uruguay | Griezmann | 2018 | 1/4 | |||
Nzonzi | 85 | Belgique | Giroud | 2018 | 1/2 | |||
Tolisso | 86 | Belgique | Matuidi | 2018 | 1/2 | |||
Nzonzi | 55 | Croatie | Kanté | 2018 | FI | |||
Tolisso | 73 | Croatie | Matuidi | 2018 | FI | |||
Fekir | 81 | Croatie | Giroud | 2018 | FI | |||
T.Hernandez | 13 | Australie | L.Hernandez | 2022 | T1 | |||
Fofana | 77 | Australie | Tchouaméni | 2022 | T1 | |||
Coman | 77 | Australie | Dembélé | 2022 | T1 | |||
Koundé | 89 | Australie | Pavard | 2022 | T1 | |||
M.Thuram | 89 | Australie | Giroud | 2022 | T1 | |||
M.Thuram | 63 | Danemark | Giroud | 2022 | T1 | |||
Coman | 89 | Danemark | Dembélé | 2022 | T1 | |||
Konaté | 89 | Danemark | Varane | 2022 | T1 | |||
Fofana | 89 | Danemark | Griezmann | 2022 | T1 | |||
Saliba | 63 | Tunisie | Varane | 2022 | T1 | |||
Rabiot | 63 | Tunisie | Veretout | 2022 | T1 | |||
Mbappé | 63 | Tunisie | Coman | 2022 | T1 | |||
Griezmann | 73 | Tunisie | Fofana | 2022 | T1 | |||
Dembélé | 79 | Tunisie | Guendouzi | 2022 | T1 | |||
Fofana | 66 | Pologne | Tchouaméni | 2022 | 1/8 | |||
M.Thuram | 76 | Pologne | Giroud | 2022 | 1/8 | 90 | ||
Coman | 77 | Pologne | Dembélé | 2022 | 1/8 | |||
Disasi | 89 | Pologne | Koundé | 2022 | 1/8 | |||
Coman | 79 | Angleterre | Dembélé | 2022 | 1/4 | |||
M.Thuram | 65 | Maroc | Giroud | 2022 | 1/2 | |||
Kolo Muani | 79 | Maroc | Dembélé | 2022 | 1/2 | 79 | ||
Kolo Muani | 41 | Argentine | Dembélé | 2022 | FI | 130 | ||
M.Thuram | 41 | Argentine | Giroud | 2022 | FI | 81 | ||
Camavinga | 71 | Argentine | YT.Hernandez | 2022 | FI | |||
Coman | 71 | Argentine | Griezmann | 2022 | FI | |||
Fofana | 96 | Argentine | Rabiot | 2022 | FI | |||
Konaté | 113 | Argentine | Varane | 2022 | FI | |||
Disasi | 120 | Argentine | Koundé | 2022 | FI |
Vos commentaires
# Le 7 mai 2018 à 23:40, par TRAN QUANG Nhi En réponse à : En attendant le monde (10) : les remplaçants décisifs en phase finale
Je note qu’il n’y a eu un seul changement au poste de gardien, c’est celui Bertrand Demanes par Baratelli lors du matche Argentine France en 1978.
Depuis ce matche, plus aucun gardien a été remplacé en cours de matche.
# Le 8 mai 2018 à 08:31, par Bruno Colombari En réponse à : En attendant le monde (10) : les remplaçants décisifs en phase finale
Oui, c’est bien ça. Du moins en phase finale. En amical et en phase de qualification, il y en a eu d’autres depuis.
# Le 27 mars 2019 à 22:58, par Alain Marquet En réponse à : En attendant le monde (10) : les remplaçants décisifs en phase finale
Bonjour,
Je crois que vous faites erreur quand vous écrivez que Dominique Rocheteau a gagné sa place de titulaire lors du match contre la Hongrie en 1986 pour la bonne et simple raison qu’il était titulaire du poste d’attaquant de soutien aux côtés de Papin au départ de la compétition. Il a d’ailleurs été titulaire tous les matchs de la saison 1985/1986 sauf contre l’Argentine où Henri Michel voulait tester Daniel Xuereb avant la coupe du Monde, marquant 5 buts et faisant 5 passes décisives en 10 matchs. Comment n’aurait-il pas pu être titulaire avec de telles statistiques ? Non, s’il disparaît de l’équipe contre la Russie c’est en raison d’une légère entorse contractée à l’entrainement avant le match du Canada. Match qu’il a tout de même joué mais gêné par sa blessure il avait été décidé de le laisser au repos contre la Russie (il n’était même pas sur la feuille de match) pour se soigner et a fait son retour contre la Hongrie en cours de match avec la réussite que l’on sait. De toute façon il est évident que la France n’allait pas jouer avec deux purs avant-centres comme Papin et Stopyra sans joueur capable de provoquer et déborder et de passer sur les ailes. La concurrence était donc entre ces deux joueurs pour la place d’avant-centre et Stopyra s’est rapidement imposé comme le n° 9 titulaire durant cette Coupe du Monde.
Sportivement vôtre
Alain
# Le 28 mars 2019 à 07:42, par Bruno Colombari En réponse à : En attendant le monde (10) : les remplaçants décisifs en phase finale
Vous avez raison. J’ai enlevé cette phrase qui n’a pas lieu d’être. Merci pour votre message précis et argumenté !