400
Comme le nombre de victoires des Bleus
La centième victoire s’est fait attendre, c’est le moins qu’on puisse dire. Ce n’est en effet que le 28 septembre 1961 face à la Finlande, pour leur 269e match, que les Bleus y sont enfin parvenus, au prix de 40 nuls et de... 129 défaites. Pour fêter ça, ils s’imposent largement (5-1) avec un doublé de Jacques Faivre et des buts de Maryan Wisnieski, Ernest Schultz et Roger Piantoni, dont c’est la dernière sortie en équipe de France.
La deux-centième arrivera près de trente ans plus tard (et 223 matches joués) le 20 février 1991 contre l’Espagne (3-1, buts de Franck Sauzée, Jean-Pierre Papin et Laurent Blanc). Là encore, le total de nuls (53) et de défaites (70) est supérieur à celui des victoires, malgré l’excellente décennie 1976-1986.
La trois-centième tombe juste avant l’Euro 2004 et englobe l’essentiel de l’ère Zidane-Barthez-Henry. C’est la période la plus prolifique de l’histoire des Bleus, avec 100 victoires en seulement 13 ans, 3 mois et 154 matches (35 nuls, 19 défaites). C’est Zinédine Zidane qui marque le seul but contre l’Ukraine (1-0) le 6 juin 2004.
La quatre-centième, logiquement signée d’un 4-0, aura mis curieusement 13 ans et 2 mois avant d’arriver, c’est-à-dire quasiment le même intervalle de temps que la précédente. Mais avec moins d’efficacité, puisqu’il aura fallu aux Bleus 21 matches de plus (43 nuls et 33 défaites).
41
Deschamps rejoint Domenech et Hidalgo aux matchs gagnés
Il n’aura fallu que 66 matchs à Didier Deschamps pour en remporter 41 et égaler le record de victoires pour un sélectionneur, codétenu par Michel Hidalgo (en 75 parties) et Raymond Domenech (79). Il y a de fortes chances pour que ce record tombe dans trois jours contre le Luxembourg.
S’il y parvient, Didier Deschamps pourra s’attaquer aux autres records à battre :
– Matchs dirigés (79, Domenech). Il en est à 66. Si l’équipe de France va en Russie et passe les huitièmes, il atteindra ou dépassera les 80.
– Victoires en compétition (24, Domenech). Il en est à 19, derrière Hidalgo (20). Là aussi, le record est prenable, avec trois matchs à jouer d’ici octobre, et trois autres au premier tour en Russie.
– Victoires en phases finales (9, Hidalgo). Il en est à 8, comme Jacquet. Là aussi, deux victoires au premier tour en 2018 suffiraient. Jouable.
– Défaites (18, Hidalgo). Celle-là, il n’y tient pas, même s’il s’en rapproche (14).
– Joueurs utilisés (89, Hidalgo). Il en est à 71. S’il arrête après la Coupe du monde 2018, il n’atteindra certainement pas ce total.
– Débutants lancés (64, Hidalgo). Avec ses 35 nouveaux, Deschamps est très loin du compte, mais il peut rejoindre Domenech (40).
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6
Comme les matchs de compétition au mois d’août
« La Doudou, elle s’en fout, au mois d’août, elle met les bouts », chantait Renaud à l’époque où il avait encore un semblant de voix. Le Dédé, lui, est bel et bien là, finies les vacances. Mais jouer en compétition en août, ce n’est pas arrivé souvent aux Bleus. A peine plus que les doigts d’une main. Les deux premières, c’était d’ailleurs la même année, en 1920 pour les Jeux olympiques d’Anvers. L’équipe de France avait sorti l’Italie le 29 (3-1) avant de s’incliner lourdement face à la Tchécoslovaquie le 31 (1-4).
Il faudra attendre 65 ans et la Coupe intercontinentale pour voir la troisième rencontre, avec une belle victoire sur l’Uruguay (2-0) le 21 août dans un Parc aux trois quarts vide. Le 22 août 1993, les Bleus de Gérard Houllier obtenaient un nul à Stokholm contre la Suède (1-1) qui leur ouvrait un boulevard pour le Mondial américain (on connaît la suite). Deux ans plus tard, Aimé Jacquet frôlait la catastrophe au Parc contre la Pologne (1-1), sauvé par le gong et un beau coup franc de Youri Djorkaeff.
4
Les Pays-Bas, adversaire préféré du sélectionneur (pas du joueur)
Avec quatre victoires en autant de confrontations [1], Didier Deschamps va finir par adorer le orange. Les Pays-Bas sont désormais son adversaire préféré, mais ça n’a pas toujours été le cas : quand il était joueur, en trois rencontres, il n’en a gagné aucune dans le jeu, puisque celle de Liverpool à l’Euro 1996 a été acquise aux tirs au but (0-0). En 1992 en amical, il avait partagé les points (1-1) et à l’Euro 2000, Roger Lemerre l’avait fait entrer en toute fin de match (2-3).
1993
La génération Pogba rejoint celle de 1976
Avec six représentants dans le groupe (Areola, Digne, Umtiti, Pogba, Fekir et Thauvin, sans compter le forfait de Varane et l’absence de Kondogbia), la génération 1993 est bien là. Au cumul de sélections, elle rejoint désormais celle de 1976, qui il est vrai ne compte que trois noms (Patrick Vieira, Ludovic Giuly et Nicolas Gillet). Elle reste encore loin de la génération 1987, celle qui compte le plus de sélections (300) parmi les joueurs en activité. Mais qui n’avait aucun représentant sur le terrain contre les Pays-Bas.
334 et 335
Lemar et Mbappé entrent dans le tableau des buteurs
Il aura finalement fallu cinq sélections et 195 minutes à Kylian Mbappé pour ouvrir son compteur de buts en sélections, ce qui en fait le quatrième plus jeune buteur français de l’histoire. Le doublé de Thomas Lemar était beaucoup moins attendu, le Monégasque ayant jusqu’alors réussi plus de passes décisives que de buts en club. Ils sont les 334e et 335e buteurs des Bleus.
Antoine Griezmann est désormais tout prêt de Raymond Kopa, qui avait inscrit 18 buts en 45 sélections. Le Madrilène pourrait en faire autant dès dimanche contre le Luxembourg.
A noter qu’hier, tous les joueurs de champ sans exception avaient marqué au moins un but en Bleu à la fin du match. Ce qui n’a pas dû arriver souvent...
Joueur | Buts | Sel | buts/ match | CF | Pe | 2 | 3+ | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 | Olivier Giroud | 27 | 0 | 65 | 0,42 | 0 | 0 | 6 | 1 |
18 | Antoine Griezmann | 17 | +1 | 44 | 0,39 | 1 | 2 | 3 | 0 |
45 | Paul Pogba | 8 | 0 | 48 | 0,17 | 0 | 0 | 0 | 0 |
146 | Thomas Lemar | 2 | +2 | 6 | 0,33 | 0 | 0 | 1 | 0 |
237 | Kylian Mbappé | 1 | +1 | 5 | 0,20 | 0 | 0 | 0 | 0 |
268 | Nabil Fekir | 1 | 0 | 8 | 0,13 | 0 | 0 | 0 | 0 |
269 | Layvin Kurzawa | 1 | 0 | 8 | 0,13 | 0 | 0 | 0 | 0 |
277 | Samuel Umtiti | 1 | 0 | 9 | 0,11 | 0 | 0 | 0 | 0 |
283 | Djibril Sidibé | 1 | 0 | 11 | 0,09 | 0 | 0 | 0 | 0 |
286 | Kingsley Coman | 1 | 0 | 12 | 0,08 | 0 | 0 | 0 | 0 |
287 | Alexandre Lacazette | 1 | 0 | 12 | 0,08 | 0 | 0 | 0 | 0 |
310 | N’Golo Kanté | 1 | 0 | 18 | 0,06 | 0 | 0 | 0 | 0 |
330 | Laurent Koscielny | 1 | 0 | 48 | 0,02 | 0 | 0 | 0 | 0 |
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10
Koscielny et Pogba neuvième et dixième actifs dans le top 50
En chassant Yohan Cabaye et Alain Giresse (sacrilège) des cinquante Bleus les plus capés, Laurent Koscielny et Paul Pogba (48 capes chacun) rejoignent Sissoko, Valbuena, Matuidi, Giroud, Sagna, Benzema, Evra et Lloris dans le haut du tableau. Si ces huit-là sont toujours sélectionnables, seuls Lloris, Giroud et Matuidi (pour l’instant)
sont régulièrement appelés.
Hugo Lloris a remporté sa cinquantième victoire en sélection, et Olivier Giroud sa quarantième. N’Golo Kanté soigne ses stats extraordinaires, avec 15 matches gagnés en 18 sélections (pour deux nuls et une seule défaite). Respect.
Joueur | Sel | Tps jeu mn | % tit | G | N | P | Buts | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 | Hugo Lloris | 91 | 8169 | 100% | 50 | 22 | 19 | 0 |
28 | Olivier Giroud | 65 | 3372 | 62% | 40 | 9 | 16 | 27 |
49 | Laurent Koscielny | 48 | 3980 | 90% | 28 | 8 | 12 | 1 |
50 | Paul Pogba | 48 | 3741 | 88% | 34 | 7 | 7 | 8 |
61 | Antoine Griezmann | 44 | 2964 | 77% | 31 | 5 | 8 | 17 |
172 | N’Golo Kanté | 18 | 1166 | 67% | 15 | 2 | 1 | 1 |
253 | Kingsley Coman | 12 | 584 | 42% | 9 | 1 | 2 | 1 |
273 | Djibril Sidibé | 11 | 913 | 91% | 8 | 2 | 1 | 1 |
300 | Samuel Umtiti | 9 | 757 | 89% | 7 | 0 | 2 | 1 |
324 | Layvin Kurzawa | 8 | 637 | 88% | 5 | 2 | 1 | 1 |
403 | Thomas Lemar | 6 | 261 | 33% | 3 | 1 | 2 | 2 |
447 | Kylian Mbappé | 5 | 197 | 40% | 3 | 0 | 2 | 1 |
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3
Troisième 4-0 de l’ère Deschamps, le premier en compétition
Depuis 2012, les Bleus ont battu l’Arménie 4-0 le 8 octobre 2015 à Nice et la Norvège sur le même score le 27 mai 2014 à Saint-Denis, mais c’était en amical.
Sur les 24 victoires 4-0 depuis 1904, celle contre les Pays-Bas n’est que la dixième en compétition. Et c’est la première contre un adversaire de ce calibre, les précédents étant Chypre (2005 et 1981), Malte (2002), le Mexique (2001), l’Arabie Saoudite (1998), la Slovaquie (1995), Israël (1993), le Luxembourg (1984) et l’Irlande du Nord (1958).
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La feuille de match
Les données à retenir sous forme de tableau. Les feuilles de match récentes vont être accessibles également depuis le tableau des matchs, en cliquant sur le numéro du match (première colonne).
[822] France 4-0 Pays-Bas
qualifications Coupe du monde 2018
31 août 2017, 20h45 - Saint-Denis, Stade de France
arbitre : Gianluca Rocchi (Italie)
sélectionneur : Didier Deschamps - 66e match, 48 ans
disposition : 4-4-2
score | min | buteur | passeur ou CPA |
---|---|---|---|
1-0 | 14’ | Antoine Griezmann | Olivier Giroud |
2-0 | 72’ | Thomas Lemar | |
3-0 | 88’ | Thomas Lemar | Antoine Griezmann |
4-0 | 90’ | Kylian Mbappé | Djibril Sidibé |
N° | joueur | tps jeu | e/s | cas | nb sel | âge | club |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Hugo Lloris | 90 | 91 | 30 | Tottenham | ||
19 | Djibril Sidibé | 90 | 11 | 25 | Monaco | ||
21 | Laurent Koscielny | 90 | 48 | 31 | Arsenal | ||
5 | Samuel Umtiti | 90 | 9 | 23 | FC Barcelone | ||
3 | Layvin Kurzawa | 90 | 85’ | 8 | 24 | Paris SG | |
13 | N’Golo Kanté | 90 | 18 | 26 | Chelsea | ||
6 | Paul Pogba | 90 | 48 | 24 | Manchester Utd | ||
8 | Thomas Lemar | 90 | 6 | 21 | Monaco | ||
9 | Olivier Giroud | 76 | 65 | 30 | Arsenal | ||
20 | Kylian Mbappé | 14 | 5 | 18 | Paris SG | ||
11 | Kingsley Coman | 81 | 12 | 21 | Bayern | ||
10 | Alexandre Lacazette | 9 | 85’ | 12 | 26 | Arsenal | |
7 | Antoine Griezmann | 89 | 17’ | 44 | 26 | Atlético Madrid | |
18 | Nabil Fekir | 1 | 8 | 24 | Lyon |
RÉSERVISTES N° joueur nb
selâge club 16 Steve Mandanda 24 32 Marseille 23 Alphonse Aréola 0 24 Paris SG 17 Lucas Digne 17 24 Barcelone 22 Presnel Kimpembe 0 22 Paris SG 2 Christophe Jallet 14 33 Nice 4 Kurt Zouma 2 22 Stoke City 15 Adrien Rabiot 3 22 Paris SG 14 Blaise Matuidi 58 30 Juventus 12 Florian Thauvin 1 24 Marseille
Les noms en italique indiquent les remplaçants, « nb sel » le nombre de sélections à l’issue du match, « e/s » les entrées et sorties. Dans la colonne « cas », = capitaine, = début de carrière, = fin de carrière, =averti, = expulsé. Dans la partie buts, CPA désigne les coups de pied arrêtés (coup franc, pénalty ou corner direct)