Maillots adverses : les couleurs de la maison d’en face

Publié le 5 novembre 2020 - Richard Coudrais - 2

Qu’elle évolue en bleu, en blanc ou en rouge, l’équipe de France affronte des adversaires qui portent eux-mêmes leurs propres couleurs. Certaines sont habituelles, d’autres moins. Parfois les deux équipes jouent avec des tenues alternatives.

9 minutes de lecture

Comment est décidée la couleur des maillots que portent deux équipes lors d’un match international ? L’usage veut que l’équipe recevante porte ses couleurs habituelles. C’est pourquoi l’équipe de France joue la plupart du temps en bleu à domicile. Avant les années 1970, c’était l’inverse, l’équipe visiteuse gardait ses couleurs et c’est l’équipe hôte qui enfilait un maillot de rechange. Ainsi souvent l’équipe de France joua en blanc ou en rouge lorsqu’elle recevait une équipe en bleu, comme l’Italie, l’Ecosse, l’Islande ou feu la Yougoslavie.

La télévision, l’arbitre et l’équipementier

Dans le football de haut niveau, les deux équipes ne sont plus les seules à décider leur tenue de match. La télévision, par exemple, a également son mot à dire. Elle demande à ce que le contraste des couleurs soit le plus net possible, pour le maillot mais également pour le short et les bas. Dans les premiers temps, on diffusait les matchs en noir et blanc et l’on évoquait le maillot clair et le maillot sombre ou foncé. C’est d’ailleurs à la demande de la télévision que l’équipe de France opta pour le blanc comme maillot de rechange, le rouge qu’elle portait habituellement présentant peu de contraste face au bleu.


 

L’arbitre peut également intervenir. Quelques situations cocasses sont parfois nées de l’exigence de l’homme en noir, notamment en Coupe du Monde. Depuis quelques années, un décideur supplémentaire impose sa vision dans le choix des tenues : l’équipementier, ou du moins son responsable marketing, chargé de veiller à l’exposition des dernières créations de la marque.

Compter les couleurs portées par les adversaires de l’équipe de France au cours de son histoire est un exercice fastidieux, surtout lorsque les images du passé ne donnent qu’un vague blanc face à un gris plus ou moins sombre. Faute de chiffres précis, on reste en mesure d’affirmer que le majorité des opposants aux Tricolores ont joué en blanc. Il s’agit de la couleur officielle de nombreuses équipes, clubs et sélections confondues. Mais c’est également la tenue de rechange la plus usitée.

Les équipes opposées aux Bleus n’ont heureusement pas toutes joué en blanc. C’est toujours avec plaisir que l’on retrouve le jaune du Brésil, l’orange des Pays-Bas, le vert irlandais, l’albiceleste argentin. Pour les équipes en rouge, c’est plus compliqué, car cette couleur contraste difficilement du bleu sur les écrans monochromes. C’est pourquoi la Belgique ou le Danemark arborent souvent des maillot blancs... même si l’Espagne, curieusement, reste souvent en rouge. Aujourd’hui, il est de moins en moins rare de voir les Bleus affronter une équipe en rouge. Sans doute grâce à la généralisation des écrans de couleur.

Les couleurs habituelles des adversaires de l’équipe de France

Il nous a semblé intéressant d’établir la liste des couleurs habituelles des 88 adversaires qu’a rencontrés l’équipe de France au cours de son histoire, et surtout la proportion de chacune d’elles. Reste à déterminer la couleur dite habituelle, ce qui n’est pas aussi simple que ça en a l’air. Certaines sélections ont, provisoirement ou définitivement, changé de couleur officielle au cours de leur histoire. On peut toutefois établir un listing des couleurs et faire un graphique représentatif.

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Blanc (20) : Allemagne (+ ex-RFA), Angleterre, Autriche, Biélorussie, Bulgarie, Canada, États-Unis, Finlande, Grèce, Honduras, Iles Féroé, Iran, Israël, Nouvelle-Zélande, Pérou (avec diagonale rouge), Pologne, ex-RDA, Sénégal, Slovénie, Russie (entre 1992 et 2008).
Rouge (25) : Albanie, Arménie, Belgique, Chili, Chine, Corée du Sud, Costa Rica, Danemark, Egypte, Espagne, Géorgie, Hongrie, Luxembourg, Malte, Maroc, Moldavie, Norvège, Pays de Galles, Portugal, République Tchèque (+ ex-Tchécoslovaquie), Serbie, Suisse, Tunisie, Turquie, Russie (depuis 2008) (+ ex-URSS).
Jaune (13) : Afrique du sud, Andorre, Australie, Brésil, Colombie, Équateur, Jamaïque, Lituanie, Moldavie, Roumanie, Suède, Togo, Ukraine.
Bleu (11) : Azerbaïdjan, Bosnie-Herzégovine, Chypre, Écosse (bleu noir), Estonie, Islande, Italie, Japon, Koweït, Slovaquie, Uruguay (bleu ciel), ex-Yougoslavie.
Vert (7) : Bolivie, Cameroun, Irlande, Irlande du Nord, Mexique, Nigeria, Australie en 2001.
Orange (3) : Côte d’Ivoire, Pays-Bas, Colombie en 1972.
Marron (1) : Lettonie.
Blanc + Rouge (2) : Croatie (échiquier), Paraguay (rayures).
Albiceleste (1) : Argentine.

Les pourcentages ne sont pas d’une précision indiscutable puisqu’on a dû tenir compte des changements citées plus haut avec une pondération difficile à mettre en oeuvre. Il s’agit surtout de donner une idée globale des couleurs de prédilections des équipes nationales en général. On pourra toujours chipoter sur le fait que le bleu ciel uruguayen est très différent du bleu nuit d’Ecosse alors que nous les avons classés dans le bleu au même titre que l’Italie ou l’ex-Yougoslavie. Sur le fait que le Pérou ait été classé parmi les équipes en blanc uni en dépit de son emblématique diagonale rouge. Sur le fait que certains accoutrements, comme celui de l’Afrique du Sud en 1998, sont vraiment difficiles à classer. Sur le fait aussi que couleurs des maillots des super-sélections du Concacaf, de l’Afrique et de la FIFA rencontrées un jour par la France n’ont pas été prises en compte. Aucun de ces éléments ne remet vraiment en cause les proportions globales de notre graphique.

Ainsi donc, le blanc et le rouge se partagent plus de la moitié des tenues des équipes nationales. Le jaune vient ensuite, talonné par le bleu. Suivent ensuite le orange puis des couleurs plus spécifiques comme le marron de la Lituanie, ou les rares associations de couleurs de l’Argentine, la Croatie et le Paraguay. On constate en effet que contrairement à ceux des clubs, les maillots des sélections sont pour la plupart de couleur unie.

Quand l’équipe de France porte la couleur habituelle de l’adversaire

Nous avons observé quelques situations, à la fois amusantes et aberrantes, où l’équipe de France, un jour, porta les couleurs habituelles de l’équipe qu’elle rencontrait. On exclut bien entendu le bleu, que nos joueurs portent en toute légitimité.

Lors de son premier match de la Coupe du Monde 1982, l’équipe de France affronte l’Angleterre avec un maillot blanc, l’équipe anglaise ayant opté pour un maillot rouge. La décision a semble-t-il été prise par la FIFA qui veille toujours au contraste des couleurs à une époque ou le noir et blanc est encore très fréquent sur les postes de télévision. Pourtant le bleu de France contre le blanc d’Angleterre auraient fait l’affaire. Bref...

Le 10 octobre 1998, la France se rend en Russie dans le cadres des éliminatoires de l’Euro 2000. Indépendante depuis l’écroulement des instances soviétiques, la sélection russe a choisi de porter le blanc en rupture avec le rouge de l’URSS. Mais ce jour de 1998 à Moscou, c’est la France qui joue en blanc... et la Russie en bleu ! C’est le seul cas dans l’histoire des oppositions des deux sélections. En 2008, la blanche Russie a changé de couleurs et a adopté... un maillot rouge. Tout ça pour ça...

Le 15 novembre 2003, à l’occasion d’un match amical à Gelsenkirchen, l’équipe de France affronte l’Allemagne, mais ce sont les Français qui jouent en blanc alors que les Allemands ont enfilé un maillot noir. Quelques années plus tard à Brême en février 2012, les Français joueront de nouveau en blanc face aux Allemands cette fois en vert. Dans les deux cas, la décision vient probablement de l’équipementier de la Mannschaft.

Le 6 février 2008, pour un match amical à Malaga contre l’équipe d’Espagne, l’équipe de France ne trouve rien de mieux à faire que d’inaugurer son nouveau maillot rouge face à la sélection ibérique qui porte habituellement cette couleur. Celle-ci est finalement contrainte de jouer en jaune. Là aussi on ressent nettement la patte des équipementiers dans ces décisions pour le moins loufoques.

Quand les deux équipes ne portent pas leurs couleurs habituelles

En plus des cas de l’équipe de France qui porte les couleurs de son adversaire d’un jour, nous avons relevé d’autres rencontres où aucune des deux équipes ne porte ses couleurs habituelles.

Bien sûr, l’exemple le plus célèbre est le France-Hongrie de Mar del Plata, lors de la Coupe du Monde 1978, où les deux équipes n’avaient amené que leur maillot de rechange, lequel était blanc des deux côtés. La France, qui n’avait pas bien lu les consignes de la FIFA, a donc dû emprunter les couleurs vertes et blanches du club local de Kimberley.

Quatre ans plus tard à Valladolid, l’équipe de France en blanc affonte le Koweït en rouge. Les deux équipes jouent habituellement en bleu, et la FIFA a curieusement demandé aux deux formations de prendre leur tenue de rechange. Même si pour des raisons de contraste télévisuel, le Koweït aurait très bien pu jouer en bleu.

Le 29 mars 2011, l’équipe de France reçoit la Croatie au Stade de France. La sélection française choisit de porter son étrange marinière signée Karl Lagerfield. Les joueurs croates enfilent quand à eux un curieux maillot bleu avec des manches à carrés rouges et blanc. C’était un peu Auguste face au Clown Blanc...

Très récemment, nous avons découvert face à la France une équipe d’Andorre évoluant en rouge alors qu’elle nous avait habitué au jaune. Serait-ce un changement de couleur officialisé ou une simple intervention d’équipementier ? Dans ce dernier cas, on peut entrer le match Andorre-France du 11 juin 2019 (rouge contre blanc) dans la catégorie des rencontres où les deux équipes ne portent pas leurs couleurs habituelles... Affaire à suivre.

Les fantaisies colorées de l’Ecosse

L’équipe d’Ecosse porte un célèbre maillot d’un bleu tellement foncé qu’on le considère plus souvent comme noir. Mais cela reste une couleur que les joueurs écossais ne peuvent porter face aux Français car les tons bleus sont relativement proches (surtout ces dernières années avec le bleu nuit de Nike). Dès lors, le onze au chardon n’hésite jamais à porter d’étonnantes couleurs de maillots quand il se rend en France. La dernière n’était pas la moindre puisqu’à l’occasion d’un match amical à Metz en juin 2016, les Ecossais jouaient avec un magnifique maillot rose. En novembre 1997, pour un match amical à Saint-Etienne, ils étaient en jaune. En juin 1984, à Marseille, ils étaient en rouge.

Mais le plus souvent, le maillot de rechange écossais a été blanc, notamment lors de la première confrontation des deux équipes en phase finale de Coupe du Monde, le 15 juin 1958 à Örebro (Suède). Il était également blanc lors de rencontres éliminatoires disputées au Parc des Princes, mais avec une petite touche de fantaisie : des lignes horizontales noires et jaunes en 1989 (défaite 3-0), puis une croix de Saint-André bleu-ciel sur toute la largeur du maillot en 2007 (victoire 1-0). L’Ecosse a également joué en blanc (avec du bleu sous les manches) lors de son passage au stade de France en mars 2002. Mais le maillot le plus fou, c’est à domicile que l’ont porté les Ecossais, et il y a très longtemps. Le 27 avril 1949, les Ecossais battaient la France à Hampden Park avec un paletot horizontalement rayé rose et jaune. Qui dit mieux ?

Le maillot de l'équipe d'Ecosse rencontrée en 1949
Le maillot de l’équipe d’Ecosse rencontrée en 1949
© www.nationalfootballmuseum.com

L’Italie en noir (1938)

Lorsqu’elle est opposée à l’Italie en quart de finale de la Coupe du monde 1938, la France a la surprise de voir les champions du monde en titre apparaître dans une tenue entièrement noire. Un léger frisson parcourt les tribunes de Colombes, le maillot étant perçu comme un hommage à la politique fasciste alors en oeuvre dans la botte italienne. Il ne s’agissait pourtant que d’un maillot de rechange. La Squadra Azzurra jouera en bleu le reste du tournoi, qu’elle remportera d’ailleurs.

Plus tard, la France aura la surprise de voir d’autres adversaires arborer une tenue noire : l’Allemagne à Gelsenkirchen en novembre 2003, l’Autriche à Saint-Denis en octobre 2009, le Portugal à Lisbonne en septembre 2015 et même l’Espagne à Saint-Denis en mars 2010 avec un maillot bleu très sombre, celui-là même avec lequel elle remportera la finale de la Coupe du monde trois mois plus tard. On ne reviendra pas sur l’Ecosse et son traditionnel maillot bleu nuit. Et on mentionnera encore moins les joueurs de la Nouvelle Zélande qui, contrairement à leurs cousins rugbymen, jouent en blanc.

La Colombie en orange (1972)

L’équipe de France a rencontré la Colombie en quatre occasions. La première fois, c’était en 1972 au Brésil à l’occasion de la Coupe de l’Indépendance. Les Colombiens jouaient alors en maillot orange avec en diagonale une fine bande aux couleurs de leur drapeau rouge, bleu et jaune. Ce n’était pas un maillot de rechange mais bien leurs couleurs officielles. L’équipe colombienne a en effet porté un grand nombre de couleurs au cours de son histoire : Blanc à partir de 1945, puis bleu en 1957, orange en 1971 donc, rouge en 1985 puis jaune à partir de 1993. Cela n’a plus changé depuis. La France a d’ailleurs reçu la Colombie en trois occasions depuis le début des années 2000, et les joueurs portaient bien leur (magnifique) maillot amarillo.

L’Australie en vert (2001)

Durant l’année 2001, l’équipe de France a rencontré celle d’Australie en deux occasions. Une première fois en juin à Taegu (Corée du Sud) à l’occasion de la Coupe des Confédérations (défaite 0-1) puis cinq mois plus tard à Melbourne pour un match amical (encore que Christophe Dugarry se montre réservé pour le terme “amical”). A cette époque, les Australiens jouaient en maillot vert foncé, une couleur brièvement adoptée entre 1998 et 2001, avant de revenir au jaune historique, celui avec lequel ils ont affronté la France une première fois à Kobé en 1994, puis au Parc en 2013 et enfin à Kazan au premier jour de la Coupe du Monde 2018.

Le Cameroun en blanc (2003)

Le Cameroun joue habituellement en maillot vert et adopte le jaune comme couleur de rechange. Lorsque l’équipe de France affronte les Lions Indomptables en finale de la Coupe des Confédérations 2003, ces derniers sont en blanc. Ils ont en effet préféré se vêtir de leur tenue de rechange, qu’ils portent rarement, pour marquer leur deuil et rendre hommage à Marc-Vivien Foe, leur milieu de terrain mort trois jours plus tôt sur la pelouse de Gerland en demi-finale de l’épreuve.

Le Brésil en blanc vintage (2004)

Le 20 mai 2004, l’équipe de France reçoit le Brésil dans le cadre du centenaire de la FIFA. L’instance alors dirigée par le Suisse Sepp Blatter a demandé aux vingt-deux joueurs de porter, en première mi-temps au moins, une tenue datant des premières années de la FIFA. Le Brésil se présente donc dans un acoutrement blanc, avec un col en lacets, fidèle à celui porté jusqu’en 1952. Ce n’est en effet que suite à la défaite en Coupe du Monde 1950 que le Brésil décida d’opter pour le jaune. Ce 20 mai 2004, la logique aurait voulu que le France porte aussi un maillot blanc, puisqu’elle n’a adopté le bleu qu’en 1919, à l’occasion de la création de la FFF. La France a donc joué avec sa tenue de rechange de l’époque, c’est à dire une chemise bleue. Vous suivez ?

L’Uruguay en rouge (2008)

En novembre 2008, l’Uruguay affronte l’équipe de France avec un maillot rouge qui ne manque pas d’étonner le public au Stade de France, qui s’attendait au traditionnel maillot céleste ou au paletot blanc souvent porté face aux Bleus. Il ignorait que l’Uruguay avait choisi le rouge comme couleur de rechange depuis plus de quinze ans ! Depuis 1992 exactement. Mais il se trouve qu’on ne voyait plus beaucoup la sélection sud-américaine en Coupe du Monde durant cette période. Elle réapparut lors du Mondial 2002 mais joua ses trois rencontres (dont une contre la France), en bleu celeste. Ce maillot rouge était un hommage à l’équipe qui remporta la Copa America 1935 après avoir remporté le match décisif contre l’Argentine… avec un maillot rouge emprunté sur place. Après cette rencontre de 2008 au Stade de France, l’Uruguay ne jouera plus jamais en rouge, étant revenu au blanc comme couleur de rechange dès 2009.

pour finir...

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Vos commentaires

  • Le 5 novembre 2020 à 08:53, par Bernard Diogène En réponse à : Maillots adverses : les couleurs de la maison d’en face

    Très bon article, comme toujours.
    Deux observations me viennent à l’esprit :
    . Le Sénégal n’apparaît pas dans la liste des adversaires rencontrés (couleur de maillot : blanc).
    . Le Cameroun a joué en blanc la finale de la Coupe des Confédérations en 2003 non seulement en signe de deuil, certes, mais aussi et de façon plus prosaïque parce que c’était sa tenue de rechange à cette époque.

  • Le 5 novembre 2020 à 10:07, par Richard Coudrais En réponse à : Maillots adverses : les couleurs de la maison d’en face

    Le Sénégal ? Quoi le Sénégal ? Jamais entendu parler du Sénégal ! La France n’a jamais joué contre le Sénégal. Et elle n’a jamais perdu. Ou alors on a oublié. 2002, c’est loin....
     :-)

    En effet, petit oubli de notre part. Sans doute une forme de chauvinisme inconscient vis-à-vis des Lions de la Teranga, sauf erreur la seule sélection rencontrée que l’équipe de France n’a jamais battue.

    Merci donc pour la précision, la correction est apportée. Merci également pour celle concernant le Cameroun de 2003.

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