1er avril 1978 : France-Brésil

Publié le 19 avril 2022 - Richard Coudrais

Pour la première fois de son histoire, l’équipe de France parvient à battre le Brésil sur un but tardif de Michel Platini et grâce à une grosse prestation de Jean-Paul Bertrand-Demanes. Et ce n’est pas un poisson d’avril.

11 minutes de lecture

Le contexte

Rarement on a connu un Parc des Princes aussi bouillant qu’en ce 1er avril 1978. Il faut dire que le stade parisien accueille pour la première fois l’équipe du Brésil. Si celle-ci n’est plus championne du monde en titre, si les Pelé, Jairzinho, Carlos Alberto et autres Tostao ne comptent plus parmi les titulaires, elle conserve un prestige inégalé dans le monde du foot. De l’inoubliable équipe de 1970 ne reste, huit ans plus tard, que l’attaquant Roberto Rivelino, devenu capitaine et meneur de jeu. Privée de ses grands joueurs, l’équipe brésilienne a réalisé en 1974 un mondial assez décevant, terminant à la quatrième place en ayant pratiqué un jeu beaucoup moins chatoyant, beaucoup plus physique et défensif.

Elle reste toutefois invaincue depuis cette Weltmeisterschaft 1974 et surtout, elle arrive au Parc des Princes avec un joueur annoncé comme le nouveau Pelé, le jeune Arthur Antunes Coimbra, plus connu sous le patronyme de Zico. L’équipe se présente face aux Bleus sous la composition suivante : Leao - Toninho, Oscar, Amaral, Edinho - Cerezo, Zico, Rivelino, Dirceu - Tarciso, Reinaldo.

Du côté de l’équipe de France, le sélectionneur Michel Hidalgo a dû faire face à une cascade de forfaits : Rocheteau, Trésor, Bathenay, Lacombe, Janvion, Dalger et Sarramagna sont à l’infirmerie tout comme le gardien André Rey, qu’une blessure au poignet a définitivement écarté du mondial argentin. Le sélectionneur monte une équipe à forte ossature nantaise avec pas moins de six Canaris : Le gardien Jean-Paul Bertrand-Demanes, les défenseurs Maxime Bossis et Patrice Rio, le milieu de terrain Henri Michel et les ailiers Loïc Amisse et Bruno Baronchelli.

A leurs côtés sont alignés les défenseurs Christian Lopez (Saint-Etienne) et Patrick Battiston (Metz), les milieux Jean-Marc Guillou (Nice) et Michel Platini (Nancy) et l’avant-centre Marc Berdoll (Marseille). Sur le banc de touche, Dropsy, Bracci, Petit, Six et Rouyer espèrent bien participer à la fête.

Le match

En dépit d’une fraîche soirée, le Parc affiche complet avec 46.065 spectateurs. L’arbitre est un Britannique, Patrick Partridge Jr, qui remplace l’Italien Sergio Gonella initialement prévu. Ce sont les Brésiliens qui donnent le coup d’envoi. Très vite les Français sont bousculés. Dès la deuxième minute, les Brésiliens obtiennent aux abords de la surface un coup franc dangereux suite à une faute de Rio sur Reinaldo. La trajectoire incurvée du tir de Zico est stoppée par une belle parade de Bertrand-Demanes qui bloque parfaitement le ballon.

Deux minutes plus tard, le capitaine Rivelino amorce un mouvement d’attaque mais il est bousculé par son vis-à-vis Henri Michel. Un nouveau coup franc est accordé, que tire Zico d’un extérieur de toute beauté mais que ses coéquipiers ne parviennent pas à exploiter malgré la panique qu’il a créé dans la défense française.

Les hommes de Michel Hidalgo tentent bien quelques percées dans le camp brésilien, mais ne parviennent pas encore à inquiéter Leao. Michel et Guillou sont respectivement chargés de surveiller Rivelino et Zico tandis que Platini reste dans le collimateur de Cerezo.

La domination est largement brésilienne. Les défenseurs français ne parviennent à l’enrayer qu’en faisant des fautes. A la 12e minute, Rivelino est chargé d’un coup-franc à plus de trente-cinq mètres. Si les Bleus s’attendent à une lourde frappe de son pied gauche dévastateur, le capitaine brésilien choisit de donner le ballon sur sa droite à Zico. Ce dernier alors laisse subtilement passer le ballon vers son coéquipier Reinaldo, aux abords de la surface. Sans même contrôler le ballon, l’attaquant brésilien rend le ballon à Zico entré dans la surface et qui s’empare de la balle à la limite du hors jeu (Lopez lève d’ailleurs le bras, à tort). Bertrand-Demanes s’avance mais le prodige brésilien le dribble sur sa gauche avant de tirer. Mais le ballon est repoussé au pied du poteau par Christian Lopez qui s’était précipité devant la cage pour suppléer son gardien.

Une minute plus tard, Zico encore lui en fait voir de toutes les couleurs à la défense française. Un centre de Toninho côté droit est repoussé de la tête par Rio. Zico récupère le ballon à trente mètres et le glisse à Reinaldo à la limite du hors jeu sur la ligne des seize mètres. La tentative de l’avant-centre brésilien est repoussée par Bertrand-Demanes, mais Zico a bien suivi et seul face au but vide… tire à côté !

Sur deux occasions très nettes, le Brésil a manqué l’ouverture du score, et le public se dit que les hommes de Michel Hidalgo ne vont plus tenir longtemps. Ceux-ci se donnent toutefois un peu d’air. Sur un long ballon à la 17e minute, Berdoll est envoyé sur le côté gauche. Le Marseillais dribble Oscar, il peut donner en retrait à Baronchelli démarqué mais il choisit de tenter seul. Leao repousse. L’attaquant français, un peu chien fou, récupère le ballon et tente un retourné qui passe à côté.

Dès lors le match s’équilibre un peu. Dès qu’ils ont le ballon, les Français essaient de se porter rapidement en attaque. Le Brésil fait de même ce qui donne une rencontre très agréable. Juste après un tir de Cerezo à la demi-heure de jeu, qui passe à côté, Guillou mène l’attaque en s’appuyant sur les deux attaquants nantais. Il combine avec Amisse qui déborde sur le côté gauche puis donne à Baronchelli sur le coin de la surface. Celui-ci sert ensuite le Niçois lancé en pleine course qui frappe à ras de terre et oblige Leao à se coucher pour dévier en corner.

Les Français se créent de plus en plus d’occasions. Platini récupère un ballon et envoie une longue transversale à Berdoll, lequel manque sa passe à Henri Michel côté droit, contraignant le capitaine à un centre qui sera capté par Leao.

Les Brésiliens ont manifestement baissé le pied. A la 37e minute toutefois, l’attaquant Dirceu adresse de l’aile droite une frappe surpuissante que Bertrand-Demanes bien placé repousse des deux poings. Puis Zico se signale à nouveau en récupérant un ballon à quarante mètres, combine avec Cerezo, entre dans la surface, se décale sur la gauche pour frapper mais Bertrand-Demanes, à nouveau repousse.

Les Français ne sont plus impressionnés par leurs adversaires. On le voit juste après l’action de Zico où Battiston amorce un mouvement jusqu’à Henri Michel. Le capitaine français se dirige vers la surface brésilienne, s’appuie sur Berdoll qui donne à Baronchelli positionné sur l’aile droite. Le centre du Nantais va jusqu’à son alter-ego Amisse qui de la tête donne le ballon à Berdoll. Le Marseillais, dans l’arc de cercle, tente sa chance mais tire à côté. Un mouvement collectif spontané qui aurait mérité une meilleure issue.

Bien que l’équipe de France joue de mieux en mieux, elle n’en reste pas moins sous la menace d’attaques tranchantes des Brésiliens. Cerezo s’avance jusqu’au vingt mètres et donne sur sa droite à Zico qui déclenche un tir foudroyant. Mais une nouvelle fois, Bertrand-Demanes est sur la trajectoire.

L’arbitre britannique M.Partridge siffle la mi-temps sur le score de 0-0. Au retour sur le terrain, l’attaquant Gil a remplacé Tarcisio, dont c’était la première sélection.

La deuxième période commence avec un raid solitaire de Rivelino, qui se rappelle à ses années mexicaines avec un peu de lenteur mais toujours une technique affirmée. Parti du milieu de terrain, il court jusqu’à la surface de réparation. Lopez l’empêche d’accéder à l’arc de cercle et le force à se décaler sur le côté droit. Le capitaine brésilien envoie une lourde frappe de son mauvais pied mais Bertrand Demanes est de nouveau sur la trajectoire (47’).

Les Français prennent immédiatement les choses en main. Baronchelli lance Michel aux abords de la surface de réparation. Le capitaine français centre vers la gauche où il trouve Amisse esseulé. L’ailier nantais trompe Leao mais Toninho, tel Lopez en première mi-temps, supplée son gardien sur la ligne (48’).

Les Brésiliens semblent accuser la fatigue. Ils se replient et donnent des coups. Individuellement, ils démontrent tous une habilité époustouflante mais collectivement, nous ne retrouvent plus la fluidité de 1970. Ils semblent en outre devoir appliquer des consignes qui brident leur créativité. Ils se créent toutefois quelques occasions : une reprise de volée un peu trop écrasée de Reinaldo, une percée de Gil qui tire juste à côté (il sera signalé hors-jeu), un centre fuyant de Toninho dévié du bout des gants par Bertrand-Demanes, une frappe de Gil du pied gauche bien captée par le gardien français.

L’arbitre M. Partridge commence à se faire houspiller par le public. Il interpelle les remplaçants français qui s’entraînent derrière la cage de Leao. Puis néglige quelques rudes interventions des joueurs brésiliens qui auraient mérité une sanction.

Dans cette deuxième période, la France prend incontestablement le dessus. Sa défense est solide, son gardien est dans un grand soir et dans l’ensemble, les Bleus prennent conscience qu’ils ne sont pas plus mauvais que ces Brésiliens annoncés comme des extra-terrestres.

Deux remplacements sont effectués après l’heure de jeu, un pour chaque équipe : l’avant-centre brésilien Reinaldo est remplacé par Nunes. Côté français, Battiston est remplacé par François Bracci, qui n’avait plus joué en équipe de France depuis deux ans et demi. Quatre minutes plus tard, le capitaine Henri Michel, qui boitille depuis le début de la deuxième mi-temps suite à un contact rugueux avec Cerezo, est remplacé par Jean Petit. C’est Lopez qui récupère le brassard.

A la 67e minute, sur un ballon de Baronchelli, le remuant Berdoll ne parvient pas à entrer dans la surface. Il glisse alors derrière lui à Platini, qui des vingt mètres envoie le ballon au-dessus. Le numéro 10 français, jusqu’alors appliqué à respecter les consignes défensives, commence à montrer le bout de son nez.

Quelques minutes plus tard, il est à la conclusion d’une action amorcée par Baronchelli, relayée par Petit. A l’entrée de la surface, côté droit, il tente un tir travaillé mais Leao capte le ballon en réalisant une magnifique horizontale. A leur tour les Brésiliens font briller le gardien adverse, à l’entrée du dernier quart d’heure. Sur un travail de Zico, Edinho déclenche une frappe lointaine. Bertrand-Demanes s’envole sur sa gauche et capte le ballon sans le relâcher.

Deux minutes plus tard, dans le rond central, Berdoll chipe un ballon aux défenseurs brésiliens et court vers la cage de Leao. Entré dans la surface de réparation, il est bloqué par les défenseurs brésiliens et donne donc en retrait à Amisse. Celui-ci transmet à Platini qui remet à Baronchelli, lequel déclenche une frappe du gauche qui va directement sur Leao.

On entre dans les dix dernières minutes. Jean Petit se démène et transperce un premier rideau brésilien. Il donne à Berdoll juste avant de se faire tamponner par un adversaire. Le Marseillais esseulé tente sa chance de loin mais son tir passe juste au dessus. Loïc Amisse est alors remplacé par Didier Six. Rapidement, l’attaquant nordiste est à la réception d’un centre de Platini, mais Leao intervient juste devant lui.

Il reste cinq minutes à jouer. Rio lance Petit dans la moitié de terrain brésilienne. Petit donne à Bracci qui court sur l’aile droite. Bracci remet à Petit qui s’introduit sur le côté droit de la surface de réparation. Petit centre aussitôt en direction de Berdoll, mais Oscar, au niveau du point de pénalty, dévie la trajectoire du ballon… qui arrive vers Platini, posté dans l’arc de cercle. Platini frappe spontanément du pied gauche. Leao plonge sur sa gauche en vain. Le ballon glisse sur le petit filet. But pour la France !

Le Brésil se donne une dernière chance avec un coup franc de Rivelino à quarante mètres (87’). Le capitaine brésilien prend une très longue course d’élan puis envoie une frappe surpuissante du gauche qui va… largement au-dessus (Rétrospectivement, on ne peut s’empêcher de penser qu’à ce moment-là, quelque part dans l’état de Sao Paulo, un gamin de cinq ans, Roberto Carlos da Silva Rocha, se dit qu’il y avait mieux à faire).

Sur un dégagement en six mètres de Rio, l’arbitre M. Partridge siffle la fin de la rencontre. Le ballon roule à côté de Didier Six, qui s’en empare et le glisse sous son maillot.


 

La séquence souvenir

La rencontre est télévisée sur la deuxième chaîne, Antenne 2, et commentée par Thierry Roland et Bernard Père. Dans le journal télévisé qui précède la rencontre, une nouvelle fait sensation : Raymond Kopa aurait été appelé par Michel Hidalgo pour pallier les nombreux forfaits. Interviewé par Pierre Salviac, le héros de 1958 confirme qu’à 46 ans, il peut encore rendre bien des services à l’équipe de France. Mais on ne verra pas son visage lors des hymnes au début de la retransmission du match. Thierry Roland confirmera qu’il s’agissait d’un poisson d’avril.

Par contre, on aperçoit pendant les hymnes un drôle de personnage aux côtés des joueurs de l’équipe de France. Le ventriloque Claude Warren est au garde à vous tout comme la marionnette qu’il tient dans ses bras, laquelle n’est autre que Footy, la mascotte de l’équipe de France. Le duo posera également pour la postérité sur la photo d’équipe.

Le Bleu du match : Jean-Paul Bertrand-Demanes

Dans une rencontre où une équipe n’encaisse aucun but tout en étant dominée par son adversaire, le gardien de but a forcément joué un grand rôle. Jean-Paul Bertrand-Demanes a sans doute réalisé contre le Brésil la meilleure performance internationale de sa carrière. Réputé inconstant, le Nantais s’est montré sous son meilleur jour pour sa septième sélection. S’il doit aussi sa cage inviolée à une intervention de Lopez (15’) et à une maladresse de Zico (16’), il a surtout démontré sa traditionnelle aisance sur les ballons aériens, une remarquable concentration sur les tirs lointains et un placement toujours juste sur les actions dangereuses.

Le Nantais âgé de 26 ans, que l’on avait plus vu dans les cages françaises depuis plus de deux ans (le France-Tchécoslovaquie de mars 1976), savait qu’il ne devait pas manquer son match. André Rey semblait promis à garder les buts de l’équipe de France pour la Coupe du monde mais une blessure à l’entraînement a brisé ses rêves. Michel Hidalgo avait un choix à faire entre Dominique Baratelli et le gardien nantais. C’est grâce à sa performance contre les Brésiliens que ce dernier a gagné sa place de titulaire pour le mondial argentin.

L’adversaire à surveiller : Zico

Zico était la grande attraction de ce France-Brésil 1978, et pour cause, le meneur de jeu de Flamengo était annoncé comme le nouveau Pelé. On a voulu voir Zico et on a vu Zico. Très vite le phénomène s’est mis en évidence tant dans la construction des offensives qu’à la finalisation, où il se heurta toutefois à un gardien français plus inspiré que jamais. On dénombre en première mi-temps cinq occasions franches où Zico a failli marquer. En deuxième période par contre, le numéro 8 brésilien a moins pesé sur la rencontre. L’ensemble de l’équipe brésilienne a d’ailleurs considérablement fléchi, préférant défendre plutôt que de poursuivre ses offensives inspirées. Cette option fut d’ailleurs vivement commentée dans la presse qui reprochait au sélectionneur Cláudio Coutinho d’imposer à ses joueurs une discipline si rigoureuse qu’elle éteignait la créativité de ses artistes, y compris celle de Zico.

La fin de l’histoire

Pour l’équipe de France, cette victoire face au Brésil s’ajoute à celle face à l’Allemagne de l’Ouest en 1977, les deux dernières équipes championnes du monde qui chutent au Parc des Princes alors qu’elles étaient invaincues de longue date. Les hommes de Michel Hidalgo font le plein de confiance avant de s’envoler pour l’Argentine. Quelques jours après la rencontre, à la demande de la FIFA, Michel Hidalgo a dressé une liste de 40 noms parmi lesquels il devra choisir les 22 qu’il emmènera en Argentine. L’équipe de France dispute ensuite deux rencontres supplémentaires contre l’Iran à Toulouse (2-1) et la Tunisie (2-0) à Villeneuve d’Ascq.

Le sélectionneur compose avec les blessures et la disponibilité des joueurs, le calendrier ne semblant pas avoir prévu que l’équipe nationale aurait une Coupe du monde à disputer (ni d’ailleurs qu’un de ses clubs, en l’occurrence Bastia, accèderait à la finale de la Coupe UEFA...). Parmi les joueurs qui ont battu le Brésil au Parc, deux ne figureront finalement pas dans la liste des 22 : les attaquants Amisse et Baronchelli.

Le Brésil quant à lui poursuivra sa tournée européenne de préparation, remportant une belle victoire (1-0) chez les champions du monde allemands puis concédant un match nul (1-1) à Wembley contre l’Angleterre. Les tri-campeao ne perdront plus un seul match jusqu’en juillet 1979 (une défaite surprise en Bolivie). Ils termineront le mondial argentin invaincu à la troisième place. Malgré tout, le style de jeu pratiqué fera l’objet de vives critiques.

Parc des Princes, le 1 avril 1978
FRance bat Brésil 1-0
But de Platini (86’) pour la France.
FRANCE : Bertrand-Demanes - Battiston (61’ Bracci), Rio, Lopez, Bossis - Michel (67’ Petit), Guillou, Platini - Baronchelli, Berdoll, Amisse (80’ Six). Entraîneur : Michel Hidalgo.
BRESIL : Leao – Toninho, Oscar, Amaral, Edinho – Zico, Cerezo, Rivelino – Dirceu, Tarciso (46’ Gil), Reinaldo (61’ Nunes). Entraîneur : Claudio Coutinho.
Arbitre : Patrick Partridge (Angleterre).
46.065 spectateurs.
JoueurÂgePosteSél.Club
Jean-Paul Bertrand-Demanes 25 ans G 7/11 FC Nantes
Patrick Battiston 21 ans D 4/56 FC Metz
Patrice Rio 29 ans D 13/17 FC Nantes
Christian Lopez 25 ans D 10/39 AS Saint-Etienne
Maxime Bossis 22 ans D 10/76 FC Nantes
Henri Michel 30 ans M 51/58 FC Nantes
Michel Platini 22 ans M 14/72 AS Nancy Lorraine
Jean-Marc Guillou 32 ans M 17/19 OGC Nice
Bruno Baronchelli 21 ans A 4/6 FC Nantes
Marc Berdoll 24 ans A 8/16 Olympique de Marseille
Loïc Amisse 23 ans A 4/12 FC Nantes
François Bracci (r) 26 ans D 14/18 Olympique de Marseille
Jean Petit (r) 28 ans M 2/12 AS Monaco
Didier Six (r) 23 ans A 13/52 RC Lens

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Hommage à Pierre Cazal