# | Genre | Date | Ville | Adv. | score | buteurs |
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790 | Amical | 26/03/2015 | Saint-Denis | Brésil | 1-3 | Varane |
767 | Amical | 09/06/2013 | Porto Alegre | Brésil | 0-3 | |
736 | Amical | 09/02/2011 | Saint-Denis | Brésil | 1-0 | Benzema |
676 | CM | 01/07/2006 | Francfort* | Brésil | 1-0 | Henry |
644 | Amical | 20/05/2004 | Saint-Denis | Brésil | 0-0 | |
609 | Conf | 07/06/2001 | Suwon* | Brésil | 2-1 | Pirès, Desailly |
569 | CM | 12/07/1998 | Saint-Denis | Brésil | 3-0 | Zidane (2), Petit |
551 | Amical | 03/06/1997 | Lyon | Brésil | 1-1 | Keller |
505 | Amical | 26/08/1992 | Paris (Parc) | Brésil | 0-2 |
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Où Gérard Houllier rate ses débuts
Drôle d’idée que de programmer un France-Brésil un 26 août en amical au Parc, surtout pour préparer un Bulgarie-France qualificatif pour la coupe du monde. C’est pourtant par ce match-piège que Gérard Houllier allait étrenner ses galons de sélectionneur, après le fiasco de l’Euro 1992. Ce Brésil-là n’est pas encore celui de Cafu, Roberto Carlos et Ronaldo, et ce n’est plus celui de Socrates et Zico. Mais on y trouve Taffarel, Rai, Valdo, Romario et trois anciens de 1986, Branco, Junior et Careca. Côté français, Cantona est absent, le milieu de terrain est composé de Blanc, Deschamps et Durand et l’attaque du trio Ginola-Papin-Cocard. Pas grand chose à signaler sinon une défaite logique (0-2) et pour la première fois aucun but de marqué face au Brésil.
Où Roberto Carlos prend la tangente
Cinq ans plus tard, les mêmes se retrouvent lors du tournoi de France le 3 juin 1997, un an avant la coupe du monde. A Lyon, Zidane affronte Ronaldo mais c’est Roberto Carlos qui ouvre le score sur un coup franc de 35 mètres frappé de l’extérieur du gauche, qui contourne le mur et au terme d’une trajectoire courbe, touche le poteau de Barthez et rentre. En deuxième mi-temps, les Bleus auront l’occasion d’égaliser sur un coup-franc indirect de Zidane à six mètres de la ligne de but, sans succès. C’est Marc Keller qui égalise (1-1) après avoir remplacé Pires au sein d’une attaque improbable composée d’Ibrahim Ba et de Florian Maurice.
France-Brésil 1997 (1-1)
Le but de Roberto Carlos, d’un extérieur du gauche. Barthez n’a toujours pas compris.
Où l’on apprend à compter jusqu’à trois
On n’épiloguera pas sur le neuvième France-Brésil de l’histoire, celui de 1998 sur lequel je me suis appuyé pour écrire mon roman 12 juillet. Tout a été dit et redit sur ce match étrange et déroutant, le malaise de Ronaldo quelques heures avant le coup d’envoi, la suspension de Laurent Blanc, le concours d’occasions ratées par Guivarc’h puis Dugarry, les deux têtes victorieuses de Zidane sur la phase de jeu la moins favorable aux Bleus (le corner), l’expulsion de Desailly, la baraka de Barthez sauvé sur sa ligne par le grand Marcel puis par le dessus de la barre, l’abnégation de Petit récompensée par un ultime contre devenu un millième but...
A côté de cet orgasme collectif, le Brésil-France du 7 juin 2001 à Suwon fait pâle figure. C’est pourtant une demi-finale de coupe des Confédérations (on ne rigole pas, merci), et les Bleus sans Barthez, Thuram, Zidane, Henry et Trezeguet battent (2-1) une équipe B du Brésil sur des buts de Pires et Desailly (de la tête sur corner, en hommage à Trésor au Maracana en 1977). Là aussi, pas grand chose à garder, sinon que le buteur brésilien s’appelait Ramon et le gardien français Ramé, et que Roger Lemerre a fait de l’humour à quatre minutes de la fin en faisant rentrer Laurent Robert, quelques instants après que le Brésilien Carlos Miguel ait été remplacé par... Robert.
Où l’on sort les chemises de grand-papa
Trois ans plus tard, le 20 mai 2004, la FIFA célèbre ses cent ans et invite pour son anniversaire Français et Brésiliens, soit les deux derniers champions du monde. C’est un anniversaire costumé, puisque les deux équipes se présentent en tenues d’époque, début vingtième siècle (en première mi-temps seulement). Vous remarquerez d’ailleurs que la chemise bleue des Français ressemble étrangement au tout nouveau maillot 2011. Bref. Pour la première fois, aucun but n’est marqué malgré quelques occasions, un tir du gauche de Henry dans les nuages et un centre du même pour Trezeguet dont la talonnade échoue de très peu. Roberto Carlos trouve pour sa part le poteau de Coupet (0-0).
Carnaval à Saint-Denis. Pour le reste, à oublier.
Où Zidane commence ses adieux
Le dernier France-Brésil en compétition en date, c’est bien sûr celui du 1er juillet 2006 à Francfort. Grands favoris de la Coupe du monde en Allemagne, les Brésiliens arrivent en quart de finale sans avoir montré grand chose. Côté français, les débuts très poussifs ont fait place à une équipe déterminée et joueuse qui a sorti l’Espagne en huitièmes. Pour Zidane, chaque match est potentiellement le dernier de sa carrière. Autant dire qu’il n’a plus rien à perdre, et face à des Brésiliens qui lui réussissent bien, il réalise un match éblouissant de bout en bout, offrant même le but de la victoire à Thierry Henry. Malgré une grosse pression dans le dernier quart d’heure, le Brésil de Ronaldo, Ronaldinho, Kaka ou Juninho est éliminé par plus fort que lui. Pour l’anecdote, c’est le seul France-Brésil de l’histoire où les Bleus ont joué en blanc.
Où les Bleus gagnent à onze contre dix
En février 2011, c’est un match de prestige qui s’annonce sur le papier pour la jeune équipe de Laurent Blanc. Sur le papier seulement, car les Brésiliens ne prennent pas outre mesure au sérieux les matches amicaux et se retrouvent très vite réduits à dix alors qu’ils dominaient plutôt la première période. Les Bleus s’imposent finalement grâce à un but de Benzema sur un beau débordement de Ménez. Pour le reste, pas grand chose à retenir d’un match où Lloris, Mexès, Ménez et Benzema se sont mis en évidence. Côté brésilien, Thiago Silva dirigeait la défense aux côtés de Daniel Alves et David Luiz.