Et si on regroupait les articles traitant d’un thème en mettant à jour ceux déjà publiés et en y ajoutant des inédits, histoire d’alimenter le site pendant le mois de juillet ? Chiche. On commence avec les gardiens, puisque vous aimez ça.
Vous ne le savez sans doute pas, sauf si vous êtes observateur et que vous avez regardé en bas de la colonne de droite : l’article le plus lu de Chroniques bleues, et de très loin, est essentiellement composé d’un tableau avec des lignes et des colonnes. C’est celui consacré aux gardiens de but.
Le thème de cette première série d’été du site était donc tout trouvé : rassembler des articles existants, en les mettant à jour, et en créer de nouveaux. Et publier le tout lors de la première quinzaine de juillet.
La série est désormais terminée. Voici la liste des articles inédits :
Premier gardien français à compter plus de cinquante sélections, à être champion du monde, à brandir la Ligue des champions et même à se raser le crâne pour en faire un bisoudrome : c’est Fabien Barthez le seul, le vrai, l’unique.
Michel Hidalgo aura mis sept ans avant de trouver son gardien, mais avec Joël Bats, il a gagné le gros lot. Rassurant et décisif en 1984, l’Auxerrois devenu Parisien sauve l’équipe de France à Guadalajara en 1986. La suite sera bien moins brillante.
Sa carrière interrompue par la guerre n’a pas été à la mesure de son talent. Désigné meilleur gardien français du siècle en 1999, précurseur du jeu moderne, Julien Darui aura inspiré des générations de portiers avant de finir dans un cirque.
En équipe de France, il n’est pas si fréquent que le capitaine soit le gardien de but. Dix d’entre eux ont cumulé les deux fonctions avant Hugo Lloris, qui porte le brassard en sélection depuis 2010.
Trente centimètres et un siècle séparent Pierre Chayriguès d’Alphonse Areola. Puisqu’il y a eu des gardiens petits et des gardiens grands, sans corrélation avec leur talent, classons-les à la verticale.
53 clubs différents ont eu au moins un gardien international français dans leur effectif, dont 6 à l’étranger. L’OM et le Paris SG sont en tête des classements au nombre de gardiens et au cumul des sélections.
Blessure, expulsion, rotation de l’effectif ou train à prendre : il y a plein de raisons qui peuvent contraindre un gardien de but à quitter le terrain en cours de match. Même si ce n’est pas arrivé souvent.
Longtemps délaissé, peu valorisé, le poste de portier des Bleus n’a été vraiment déterminant qu’à l’arrivée de Joël Bats en 1983. Depuis, six gardiens comptent plus de 30 sélections alors qu’ils n’étaient que deux lors des huit premières décennies.
Voici maintenant treize articles déjà en ligne qui, pour la plupart, ont été actualisés très récemment pour tenir compte des stats de Hugo Lloris et des gardiens encore en activité à l’étranger. De quoi lire en complément des articles publiés en juillet 2019 !
Le plus jeune gardien de l’histoire des Bleus est aussi le premier à être sorti du lot dans les années 1911-1925. Et ce, à une époque où l’équipe de France multipliait les valises...
Le 11 avril 2015, René Vignal était l’invité de sa ville natale, Béziers, dont le terrain d’honneur du stade de la Présidente porte désormais son nom. L’occasion pour Alain Dautel, qui était présent, de rendre hommage au gardien des Bleus et à ses 17 sélections entre 1949 et 1954
La place particulière qu’occupent les deux gardiens champions du monde Fabien Barthez et Hugo Lloris est traitée dans deux articles : l’un situe les deux Français parmi les grands Italiens, Allemands, Anglais, Argentins ou Brésiliens, l’autre les compare l’un à l’autre.
Maintenant qu’ils sont tous deux champions du monde, on peut essayer de comparer les bilans de Fabien Barthez et de Hugo Lloris en équipe de France. A ceci près que le second peut encore améliorer le sien...
Que pèsent, en terme de sélections, Barthez et Lloris face aux plus capés des gardiens anglais, allemands, brésiliens, espagnols, italiens, uruguayens, argentins et néerlandais ? Auparavant largués, ils se rapprochent désormais.
Quant à Lloris lui-même, s’il n’a pas encore son portrait sur ce site, il est régulièrement suivi tout au long de sa carrière. Voici trois articles datés de juin 2018 (entré dans le club des centenaires en sélections), de décembre 2016 (bilan à trente ans) et de décembre 2012 (temps de passage à vingt-six ans). Ces deux derniers articles, qui étaient des repères à un moment précis de la carrière du joueur, n’ont pas été actualisés.
Après Deschamps en 2000, Desailly en 2002, Thuram en 2004, Zidane et Vieira en 2006 et Henry en 2008, Hugo Lloris est devenu contre l’Australie le septième Bleu à atteindre les cent sélections. Test comparatif.
Le capitaine des Bleus fête ses 30 ans quelques mois avant de dépasser Fabien Barthez au classement des gardiens français, au terme d’une année 2016 brillante. Jusqu’où peut-il aller, et pendant combien de temps ?
Il a eu 26 ans le 26 décembre 2012, et il compte 43 sélections en Bleu. Hugo Lloris va bientôt dépasser Lama et s’attaquer à Bats, en attendant Barthez. Go, Hugo !
Les dix gardiens français les plus capés ont tous eu des débuts différents en sélection. Ils sont racontés à l’occasion de la première cape d’Alphonse Areola contre l’Allemagne à Munich, où pour la première fois, trois gardiens retenus sur un même match cumulaient... une seule sélection. Enfin, l’actuel entraîneur des gardiens en équipe de France, Franck Raviot, m’a expliqué comment il travaillait à l’entraînement et lors de l’échauffement.
Des trombes d’eau japonaises sur la tête (chevelue) de Barthez à la raclée anglaise subie par Thépot en passant par les cinq minutes berlinoises de Martini, retour sur les premiers pas dans la cage des Bleus des gardiens du top 10.
Alphonse Areola titulaire contre l’Allemagne, Benoît Costil et Benjamin Lecomte sur le banc : le groupe des gardiens sent la peinture fraîche pour la rentrée. Une sélection à eux trois, c’est même du jamais vu dans la période récente.
Il entraîne les gardiens de l’équipe de France A depuis 2010 après s’être occupé des espoirs et des féminines. Franck Raviot nous parle d’Hugo Lloris, l’échauffement, l’évolution du poste, la formation et l’observation d’avant-match. Deuxième entretien d’une série de trois sur le staff de Didier Deschamps.
Pour finir, un petit détour par les stats : l’incontournable tableau des gardiens, évidemment, mais avant deux curiosités : la couleur du maillot des gardiens, qui a beaucoup varié dans le temps même si désormais c’est le jaune qui prédomine. Et les spécialistes des clean sheets, c’est-à-dire des matchs sans but encaissé. Il y a des surprises.
Soixante-dix-huit gardiens ont joué dans les cages de l’équipe de France. De Hugo Lloris à André Renaux, les voici tous réunis dans un tableau enrichi détaillant leurs performances et leurs séries.
Du chandail noir de Chayriguès au jaune fluo Dri-Lift de Lloris, les portiers de l’équipe de France ont vu la texture et la couleur de leur maillot évoluer au fil du temps. Même si eux ne jouent presque jamais en bleu...
Le terme « clean sheet » est à la mode. Cette feuille propre signifie qu’une équipe n’a encaissé aucun but dans un match. Quels gardiens en ont totalisé le plus ? A combien de matches s’élèvent les séries sans but ?